Assurance retraite

Quand on aborde l’assurance retraite, il est primordial de faire la différence entre le régime général du service public, et les divers régimes complémentaires, exigés ou non.

L’assurance retraite est un contrat d’assurance différent des autres. Ce dernier n’est pas totalement géré par une compagnie d’assurances, comme pourrait l’être une assurance auto ou une assurance habitation. L’assurance retraite, c’est un cas spécial qu’il faut commencer par bien l’expliquer.

Définition de l’assurance retraite

Car de quoi parle-t-on au juste ? Du revenu annuel que l’on reçoit le jour de son départ en retraite selon les efforts consentis lors de sa vie active et des conventions collectives, ou du capital investis ? En réalité, on évoque les deux. Et l’objectif révélé est généralement le même, avoir les moyens de jouir d’un niveau de consommation digne lors de notre interruption d’activité. Alors on trouve un système délicat organisé sur 3 fondements ; le régime général, le régime complémentaire et les diverses épargnes retraites.

Si tout le monde voit ce que le régime général contient, géré par la caisse de sécurité sociale, avec la retraite complémentaire quelques-uns ont parfois des difficultés. Cette cotisation nécessaire qui sévit sur nos fiches de paies nous rend dans la réalité un grand service. L’ARRCO et l’AGIRC, sont deux caisses, destinées à encaisser nos cotisations. C’est, un placement indirect, en quelque sorte, qui nous évite d’avoir à effectuer le prélèvement d’une partie de nos gains pour les investis pour préparer le futur. C’est avec cette somme que nous allons pouvoir poursuivre notre vie dans ce système capitaliste même si nous n’allons plus travailler.

Quant aux possibilités, des règles sont émises afin de toucher à taux plein sa retraite. Des âges de départ, définis par la légalisation, et des moments de cotisation. L’ensemble des indices qui permettent l’affectation des points de retraites, qui vont se transformer en pension à partir du jour du départ en retraite, sont estimés pour tous les salariés, selon le plafond de ses cotisations et des autorisations de spécialité dont son entreprise dépend. Voilà ce qui concerne la complémentaire.

Les contrats pour l’épargne retraite

Cependant, quand les compagnies d’assurances et les financiers évoquent l’assurance retraite, plutôt ils parlent du troisième type, l’épargne retraite. Celle-ci se fait par accumulation et reste un contrat individuel. On en retrouve beaucoup de catégories. Et ceux-ci sont très ordonnés habituellement en fonction du statut du travailleur. Un travailleur non employé ne peut pas bénéficier d’une retraite complémentaire qui est directement rémunérée par l’employeur. Alors il doit lui-même cotiser selon ses revenus et ce qu’il espère pouvoir recevoir après. Par exemple, pour les artisans et commerçants si ces derniers souhaitent recevoir quelque chose pendant leur retraite, la cotisation à un plan d’épargne retraite, quoi qu’en soit la catégorie, est, quasiment obligatoire, dans la pratique.

L’exemple du PERP

En 2003, le PERP lancé, n’a pas généralement eu la vie simple. Si l’aspect commercial a pris le dessus au début, les épargnants se sont rendu compte très vite que le produit n’était pas intéressant. Cependant, le PERP a reçu quelques changements, depuis 2010. Et cela est bien.

Les avantages fiscaux, au titre de celles-ci. A partir du début, le PERP était exclusivement à cause de l’économie d’impôts qu’il allait pouvoir permettre. Il faut rappeler que les dépôts du PERP peuvent être déduits des impôts à un taux de 10 % des revenus taxables. Avec au moins 3 755 € et au plus de 30 038 € (montant de l’année 2015). Et, si malgré cela les montants déposés étaient plus que le plafond de 10 %, les droits pendant 3 ans peuvent être reportés. Et sont éligibles les droits du partenaire ou du conjoint pacsé.

Alors, plus le PERP est attirant, quand on est plus taxable. En revanche ce qu’il y a d’encore plus attirant, c’est que cette économie d’impôts n’est pas incluse dans l’enveloppe globale des avantages fiscaux. Ce qui veut dire que l’on peut tout assembler avec un PERP, dans un langage fiscal.

D’ailleurs, il est actuellement possible de casser son PERP, chose qui était auparavant refusée. Depuis l’année 2010, un épargnant n’est plus obligé d’attendre sa retraite pour prendre son fonds investis. Cependant, faites toutefois attention, il doit se retrouver dans une de ces 5 cas au moins :

  • Décès du conjoint ou pacsé.
  • Invalidité nécessitant une aide et interdisant toute reprise du travail ;
  • Chômeur en fin de droits ;
  • Cessation d’activité non salariée ;
  • Surendettement ;

Dépôt en capital et instrument défiscalisant

Dans le même état d’esprit, il est maintenant envisagé qu’une rente va être reversée à un successeur, nommé par contrat, si l’épargnant venait à mourir durant la phase d’épargne. Cependant, le point qui a fait changer principalement d’avis à plusieurs épargnants si l’on en croit l’évolution incroyable de 64 % en une année, des sommes d’argent versées sur les PERP, c’est qu’il est maintenant possible de prendre 20 % de son fonds investis.

Dans les contrats précédents, il n’y aucune mention qui fait état de la possibilité de récupérer un capital. La chose a progressé. Lors du départ à la retraite, l’assuré peut faire la demande de recevoir 20 % du montant maintenant, les 80 % restant vont être étendu sur toute la vie. Mieux encore, la récupération à 100 % du capital de l’épargne est possible si l’on acquière sa première principale résidence. Autrement dit, il ne faut pas avoir été propriétaire dans les deux années précédant l’achat.

Il ne faut pas oublier que le PERP est aussi un instrument permettant d’éviter l’ISF. D’abord, durant la phase d’épargne, parce qu’il permet en cas de gros revenus une forte défiscalisation, puis lors de la phase de libération, par la suite, si durant 15 ans de versements réguliers minimum par années vous avez alimentés votre contrat.

Pour finir, ils viennent d’arriver sur le marché des PERP bien plus flexibles, pas plus chers, et qui donne accès à plusieurs alternatives. Comme celles d’obtenir l’accès à des supports à risques, en gestion indépendant comme en gestion guider. En plus, ces PERP sont gratuits (ou quasiment), habituellement partagés par les établissements bancaires sur Internet, décidés réellement dans leur méthode comme dans leurs rendements et leurs prix, avec le PERP classique. 3 % de rendement gratuit, c’est nécessairement plus tentant que 2 % de rendement sur des revenus en Euros de plus en plus ignorés, dissimulés 5 % de frais sur les dépôts, et autres frais d’arbitrage et de gestion, peut-être même de rente. En revanche il faut savoir qu’il vous est possible de transférer gratuitement votre ancien PERP vers un nouveau s’il a plus d’une dizaine d’années.

Si vous avez peur (à juste titre) de ne pas avoir assez pour vivre lorsque vous n’allez plus travailler, voici les excellentes pistes pour ne pas vous limiter à votre retraite.

Assurance-vie Sécurité

Seulement pour les personnes trop réservées

Avec les contrats en euros, la fiscalité sur les bénéfices est identique à celle sur les contrats multi support, en revanche le capital investi est assuré, de même que tous les dividendes amassés en tenant compte du temps. L’unique problème : en ce moment ils rapportent près de 2,6%… moyennement ! En d’autres termes, les supports en euros n’ont plus pour objectif l’épargne de long terme, néanmoins à loger des montants que l’on veut sécuriser à plus court terme.

Notre conseil. Pour préparer sa retraite ce n’est vraiment rentables, ils demeurent nécessaires pour la gestion de l’épargne de précaution. Samantha Rouach, de Platineos, suggère d’y placer son épargne : « A l’ouverture, la fiscalité est plus attirante que celle qui s’applique aux livrets d’épargne, dès ce moment la tranche marginale de taxation se situe à plus de 30%. D’ailleurs, chez certaines compagnies d’assurances les revenus peuvent être très vite déverrouillé. »

Contrat article 83

Pour les cadres cinquantenaires

C’est un contrat d’assurance-vie général instauré par la société. Tous les montants investis vont être échangés en rente lors de la retraite. Ce que dépose l’employé est retranché de son revenu d’imposition, dans la mesure de 8% de ses revenus et de 24.030 euros. Généralement dans les normes, et c’est tout l’avantage de cet investissement, c’est le chef d’entreprise qui verse la grande partie des montants. Cela ne se rejette en aucun cas ! Désavantage : même partiellement, avant la fin on ne peut pas prendre son investissement. Mais, dans certains cas désespérés, comme le surendettement, la liquidation d’une société, le décès du conjoint ou l’invalidité peuvent permettre la récupération du capital.

Notre conseil. Il est offert par Jérôme Dedeyan, du cabinet Eres :  » En général, le contrat article 83 est le plus attirant, parmi la palette des produits de retraite longs avec sortie en rente. Si votre structure en propose un, vaut mieux investir dans celui-ci plutôt que dans un Perp. »

Epargne Salariale PEE/PEI

Pour bénéficier de l’appui de la société

Les plans d’épargne entreprise (PEE) ou interentreprises (PEI) donnent la possibilité aux employés de faire multiplier leur épargne. Généralement, c’est sur ces produits que l’intéressement et la participation sont versés. Quelques sociétés y ajoutent un plus, même si la réalité est en diminution de vitesse. Pour réduire les risques, la loi s’oppose à ce que les employés investissent plus de 25% de leurs salaires. Les PEI et PEE sont plus liquides que les produits tunnel telles que le Perco, le Perp ou les contrats Madelin : il est possible de prendre son investissement, au bout de cinq ans. Et habituellement ce minimum de cinq ans est théorique, comme il y a neuf cas de déverrouillage anticipé. Pour finir, les bénéfices qui sont soumis aux 15,5% de prélèvements sociaux néanmoins non taxables.

Notre conseil. Quand il y a appui de la société, il faut obligatoirement déposer le montant essentiel pour attirer un max abondement (quatre fois le montant déposé).

Epargne salariale PERCO

Pour une fin de carrière optimisée

Ouvert par les structures qui possèdent déjà un PEE ou un PEI, le plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco) permet d’investir son intéressement et sa contribution, et de réaliser des dépôts voulus, avec, parfois, un appui de la société. De tous les produits particulièrement consacrés à la retraite, c’est le choix des experts. Par rapport aux Perp il montre deux avantages, contrats Préfon et Madelin. Bien sûr, l’épargne investie n’a aucunement droit à l’exonération de taxe (sauf pour l’employeur quand il dépose l’intéressement et la contribution), cependant à la sortie les bénéfices sont exonérés de taxe. Néanmoins, elles sont soumises aux 15,5% de prélèvements sociaux classiques. En plus, la majorité des Perco permettent de faire le choix en capital à 100% ou d’un mode de sortie en rente.

Notre conseil. Il faut attendre que l’horizon de la retraite soit connu avant de charger son Perco. Parce que le Perco est n’est pas trop liquide comme un PEI ou un PEE: il va falloir attendre jusqu’au départ à la retraite pour prendre son parie et les bénéfices. Sinon, puisque l’achat de la principale résidence, ou quelques situations excessif, telles que l’invalidité ou la fin des droits au chômage.

Immobilier locatif

Pour ceux disposent de temps

L’immobilier locatif conserve les préférences des ménages de France. Sa valeur fondamentale : autorisée l’épargner sans payer immédiatement. Le nouveau propriétaire va pouvoir en réalité payer un bien plus grandiose que s’il avait acheté en cash, et va pouvoir retrancher de ses loyers tous les pourcentages d’emprunt. Cependant, il faut observer de nombreuses règles de prudence au nombre desquelles la première : le lieu, le lieu et le lieu. Franck Caldarella, conseillé en administration de patrimoine à Delta Consulting, suggère d’investir dans de grandes villes pour les étudiants, telles que Bordeaux, en centre-ville ou Lille, Montpellier. Par la suite, vaut mieux avoir du temps libre pour se charger de la gestion. Au-delà des loyers à encaisser, les quittances à envoyer et les possibles réparations à faire concrétiser, il faut choisir ses locataires précieusement. Encore plus si l’appartement est une chambre qui est louée à des étudiants, avec un turnover considérable.

Notre conseil. Faites attention aux loyers impayés. Vaut mieux avoir les reins solides, parce que plusieurs bailleurs supportent difficilement à beaucoup mois sans loyers… Donc Franck Caldarella fait le choix à la location vide de meublé : tous les ans les baux sont renouvelés, ce qui autorise en cas de problème de prendre son bien plus vite.

SCPI

Pour parier sur l’immobilier de rendement

Lorsqu’on achète des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), l’épargnant effectue également un investissement immobilier. Sauf que ce sont les entreprises qui investissent dans de nombreuse immeubles (logements, bureaux, commerces, logements à loyers de 1948…), celui qui souscrit qui reçoit des loyers proportionnels à ses actions. Atouts majeurs : un placement ajustable (celui qui épargne peut acheter moins de 10.000 euros de SCPI) et la possibilité d’effectuer la transaction à crédit (les intérêts d’emprunt étant déductibles des gains immobiliers). Autres privilèges : la multiplicité des risques et la procuration de la gestion (et des soucis !). Pour ceux qui achètent en comptant, préfère les SCPI qui s’installent dans une assurance-vie : sans être imposés les loyers sont investis à nouveau.

Notre conseil. Faire attention des montages clés en main de quelques établissements bancaires qui apportent la SCPI et le crédit.

MADELIN

Concernant les professions libérales et les entrepreneurs

Il s’agit d’un contrat tunnel, comme le Perp, qui stipule qu’on enferme pour une longue durée son épargne. Destiné aux professions libérales, il offre la possibilité de se constituer un capital durant la période d’activité en déduisant de tous les dépôts les profits non commerciaux, à hauteur de 10% d’un plafond Sécurité sociale, soit 37.548 euros, ou 10% du revenu professionnel (à hauteur d’un plafond de 8, soit 300.384 euros), plus 15% de la part du revenu qui est compris dans l’intervalle de 37.548 et 300.384 euros. A la retraite, le capital rassemblé est changé en rente (fiscalisée), payée régulièrement jusqu’à la mort et réversible au conjoint vivant. Pour se dispenser d’être « collé » avec des contrats désagréables, depuis 2006, il est prévu, que ceux-ci sont susceptibles d’être transférables d’une compagnie d’assurance à une autre.

Notre conseil. Bien évaluer le tarif à verser par an, parce que, s’il est possible de l’accroitre, il est n’est possible de le réduire.

PEA

Pour les boursicoteurs

Sur un plan d’épargne en actions (PEA), il est admissible de placer actions et revenus en actions européennes. Néanmoins, il faut le garder cinq ans au minimum pour que tous les accroissements et tous les intérêts soient dispenser de taxe. Cependant, ils vont être soumis à 15,5% de prélèvements sociaux. Avant ce délai, on peut quand même faire des achats, des ventes, alimenter le compte afin de saisir les chances de la Bourse. Pour un PEA ordinaire les montants investis sont à hauteur de 150.000 euros. Au-delà, on peut spéculer au PEA PME-ETI, qui offre la possibilité de maintenir les sociétés qui ont le plus besoin de capitaux pour s’accroître. On peut y placer jusqu’à 75.000 euros de capital.

Notre conseil. Le PEA est plus bénéfique fiscalement pour les cours et les revenus actions que l’assurance-vie, en revanche il demeure conservé à ceux qui n’ont pas peur d’être attirés par la Bourse.

PERP

Pour baisser son impôt sur le revenu

Le plan d’épargne retraite populaire (Perp) est un produit tunnel de durée très longue. Pendant la phase d’épargne, les montants sont déduits du revenu taxable dans la mesure de 3.754 euros l’année pour ceux qui ne déclarent pas plus de 37.540 euros, ou 10% du revenu taxable (avec un seuil de 30.038 euros). « Plus le taux marginal d’imposition de celui qui souscrit sera à la hausse, plus le Perp aura un puissant effet sur sa feuille de taxation », signale Samantha Rouach. La sortie est envisagée en annuité qui, elle, sera assujettie à l’impôt. D’autres contrats offrent d’échanger 20% des montants investis en capital (taxable aussi), ou même l’intégralité à condition que la retraite soit l’occasion de l’acquisition de la première de résidence fondamentale.

Notre conseil. Un Perp doit très soigneusement faire son choix, du fait de l’effet tunnel. Il faut veiller à sa flexibilité, et spécialement se garantir un grand choix d’investissements.

PRÉFON

Accessible à tous les fonctionnaires

Le montant de la pension des salariés et de leurs conjoints marche de la même manière qu’un Perp… de façon améliorer. Il propose des versements sans impôt dans la mesure de 10% des rémunérations professionnelles ce qui équivaut à 30.038 euros (10% de 300.384 euros, soit huit plafonds Sécu). La sortie se réalise en rente taxable, avec possibilité de verser au conjoint du décès la somme de la retraite. Néanmoins les montants versés sont systématiquement remplacés en points, dont le titre ne peut pas être dévalué.

On sait alors dès le dépôt à minimum combien (peut être rehaussé toutes) les sommes versées donnent droit. Autre plus : ceux qui souhaitent partir plus tôt vont pouvoir solder (moyennant quand même une perte de revenus) à partir de 55 ans. Contrairement, on peut faire le choix de n’en profiter que dès 65 ans, auquel cas l’annuité va être plus considérable. Il ne faut pas hésiter à se lancer, parce que les dépôts peuvent être interrompus à tout instant. Mais, à l’inverse de certains Perp, n’autorise aucune sortie en capital.

Notre conseil. Comme tous les produits en rente, le résultat est d’autant plus convaincant puisque les cotisations ont vite démarré : à partir de 28 ans, économisé 74,48 euros mensuellement donnent droit à partir de 60 ans à 1.369 euros annuellement. La rente ne va pas être plus que de 881 euros annuellement, si celui qui souscrit attend d’avoir 38 ans.

Variable Annuité

Pour une annuité « améliorée »

Les variables annuités sont des contrats d’assurance-vie à fonds assuré qui servent d’annuité lors du départ à la retraite. Celle-ci étant assurée tout le long de la vie, et ce quelles que soient les ébranlements des marchés boursiers. En fonction des contrats, elle correspond, à 3,5 ou 4,5% du fonds placer. Si, en cours de chemin, le capital de l’épargnant s’estime, son annuité va être valorisé à nouveau et ne va plus pouvoir diminuer. À partir de 45 ans, le dépôt d’épargne s’effectue une fois, pour des montants qui sont souvent élevés (au moins 30.000 euros). Par rapport au Perp et aux autres produits tunnel, il donne la possibilité de reprendre son capital. Totalement si l’annuité n’a pas commencé à être versée, et partiellement si un revenu a été déjà défalqué mensuellement. Echange de toute cette flexibilité et de toute cette sécurité, les frais y relatifs sont vraiment onéreux : entre la gestion et le coût des garanties par année, ils peuvent excéder les 4% facilement.

Notre conseil. En prenant en considération les frais, un contrat d’assurance-vie ordinaire, avec lequel on va opter pour une sortie qui dure autant que la vie… à l’instant où on l’aura choisi, parait mieux. Le capital ne sera pas assuré, en revanche, sur du long terme, il n’y pas beaucoup de chances que celui qui a souscrit ne retrouve pas son argent.

Accessible à tous les épargnants

Les contrats d’assurance-vie multi support proposent une grande flexibilité : à l’intérieur d’une même enveloppe, on peut placer dans des actions en direct, des fonds immobiliers, des fonds en actions, des fonds obligataires, néanmoins aussi des fonds en euros ordinaire, pas trop performants en revanche plus sûrs. Ensuite, rien ne contraint, de passer d’un support à l’autre, et toujours bénéficier des avantages fiscaux de l’assurance-vie : après huit années, les plus-values supportent toujours les 15,5% de prélèvements sociaux, cependant sont exempter d’impôt si les retraits par ans ne sont pas estimés à plus de 4.600 euros de plus-values. Elles sont imposées à 7,5% quand elles dépassent la limite.

Notre conseil. Il faut choisir les contrats qui proposent les supports les plus percutant pour du long terme. Notre tableau contient l’un des meilleurs contrats multi support du marché et deux excellents fonds, garantis par Generali.

Conclusion.

En définitive, nous allons rappeler que l’assurance retraite est tout d’abord élaborée en trois modes d’épargne ; une cotisation exigée du régime général, une cotisation pas vraiment exigée du régime complémentaire (AGIRC ARRCO), et une cotisation libre, sur un fonds de capitalisation personnel. Quoiqu’en soit la désignation du produit ou du fonds, le principe ne change pas.

L’assurance retraite telle qu’évoquée par les compagnies d’assurances est une assurance individuelle par accumulation. Si le PERP bénéficie d’un avantage fiscal spécifique, et dans son fonctionnement est de plus en plus identique à l’assurance-vie, chez tous les assureurs, il existe d’autres contrats de prévoyance retraite.

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