BITCOIN

Le mot Bitcoin est un anglicisme formé par deux mots : « bit » qui est l’unité du système de numération binaire, et « coin » qui vient de l’anglais ancien pour désigner la monnaie. Il s’agit d’une monnaie numérique mentionnée en 2008 par une personne répondant au nom d’emprunt Satoshi Nakamoto. Jusqu’à ce jour, nous ne connaissons pas réellement l’inventeur du Bitcoin. D’après les dire, ce serait Elon Musk, mais les chances que ce soit vrai sont infimes.

Néanmoins, le dénommé Satoshi Nakamoto est une des personnes les plus riches au monde. Forbes le classe (lui ou son équipe) parmi le top 50 des fortunés du monde. Sa richesse est estimée ce jour à 980 000 bitcoins, soit 19,4 milliards USD.

Bitcoin : qu’est-ce que la crypto-monnaie ?

Ayant un principe différent des monnaies courantes (Dollar, Livre Sterling ou Euro), la monnaie cryptographique est uniquement numérique. Le Bitcoin est une devise purement virtuelle qui n’est rattachée à aucun gouvernement ni système financier actuel. La monnaie cryptographique n’est donc réglementée par aucune banque. Ce but était clairement évoqué par Satochi Nakamoto dans sa conception du Bitcoin : être sous les radars des banques et des établissements financiers, utiliser une monnaie qui n’est rattaché à aucun système. Cela rendrait la dévaluation impossible.

Le fait de n’être dépendant d’aucun organisme ni établissement bancaire n’exempte pas le Bitcoin d’être soumis à quelques règlementations. Aucune autorité ne régule la valeur de cette crypto-monnaie. Aussi, celle-ci est définie par le marché (demande et offre). Cela explique la grande fluctuation de son cours. C’est aussi une des raisons qui explique la possibilité de gagner des sommes faramineuses en un claquement de doigts.mi

La BlockChain ou chaine de blocs

Des utilisateurs croient à tort que l’utilisation de Bitcoins n’est soumise à aucune surveillance. Ils sont totalement dans l’erreur. Pour mettre les prospecteurs en sécurité, les fondateurs de ce marché ont pensé à la Blockchain. Vous vous demandez ce que c’est exactement ? Le terme désigne le réseau au centre de l’utilisation du Bitcoin. C’est une idée innovante qui rend les crypto-monnaies crédibles, maintenant et dans le futur.

Concrètement, le terme désigne un système de stockage et d’envoi d’informations de manière sûre et publique. Le fonctionnement de la Blockchain est décrit par l’image suivante, car c’est une base de données composée des mouvements d’argents faits par tous les inscrits depuis toujours. En effet, si deux utilisateurs s’envoient des bitcoins en passant par le réseau, le mouvement d’argent est crypté puis inscrit dans la Blockchain.

On appelle « bloc » un mouvement de monnaie. Logiquement, la chaine comporte donc plusieurs mouvements effectués par des possesseurs de bitcoins. Ceux qui ne sont pas dans le réseau ou n’ont pas fait de transactions ne peuvent pas y entrer ni en changer le contenu. En clair, même des personnes du réseau ne peuvent pas voler votre crypto-monnaie. La raison est simple. Bien que cette monnaie virtuelle ne soit régie par aucune institution financière officialisée, elle ne conduit pas à l’anarchie.

La sûreté des échanges est garantie par les développeurs de la chaine de blocs. Ceux-ci accordent la validité ou non d’une transaction. Le changement de la Blockchain passe par l’accord de l’intégralité des membres, un phénomène complètement impossible. Bien que l’autorité du système ne soit pas à un point central, cela ne signifie pas qu’elle n’existe pas. De par ce principe, le réseau n’est pas enregistré sur un seul serveur, car toutes les machines connectées du réseau le sauvegardent. En tant qu’utilisateur, on garde donc une portion de la Blockchain sur son ordinateur. Le détail du fonctionnement de ce réseau reste compliqué mais ce sont les bases.

Plusieurs crypto-monnaies utilisent la Blockchain. En réalité, il en existe plus de 1200 dans le monde qui passent par cette technologie. Il y a par exemple le LiteCoin ou le Ripple. La crypto-monnaie Ether utilise la plateforme d’échanges Ethereum. Le IOTA fera office d’exception puisqu’il s’agit d’une monnaie reposant sur les appareils connectés et non la Blockchain.

Une monnaie digitale

Le Bitcoin est une monnaie qui peut être émise et vérifiée. Son fonctionnement repose sur un réseau décentralisé, donc avec un partage en P2P (de pair à pair). Ainsi, il n’est soumis à aucun pouvoir centralisé. La monnaie se veut être une option d’expérimentation en matière de transactions virtuelles. Marquées « bitcoin », ses  unités de compte ont 8 décimales. Cette monnaie cryptographique fait intervenir des logiciels qui génèrent des adresses électroniques réservées aux transactions uniquement en bitcoins. Ce sont des logiciels à code source ouverts, donc accessibles aux autres programmeurs. Toutefois, la mise à jour peut devenir problématique. Le Bitcoin constitue ainsi un système récent servant aux transactions monétaires sur internet, et un stock de valeur. L’éventualité des innovations dans les années à venir accroit l’intérêt qu’on peut lui porter.

Une monnaie dématérialisée

Complètement dématérialisée, c’est ainsi que serait décrite le bitcoin. Avoir des bitcoins signifie donc avoir une réserve immatérielle, constituée de séries de lettres et chiffres contenues dans une bourse en ligne (ou portefeuille). Un portefeuille est un ensemble d’adresses destinées à la réception de la monnaie. Quand il contient un montant quelconque de bitcoins, celui-ci peut être visible par qui veut consulter la blockchain. Par contre, pour effectuer des envois, il faut avoir en plus de l’adresse (clé publique) une clé privée. Il est possible de sauvegarder ces clés de plusieurs manières (écrit, sur CD ou dans un appareil de stockage numérique) car il s’agit d’une succession de lettres et de chiffres. Les propriétaires peuvent aussi avoir recours à des interfaces utilisables avec des supports différents.

Une monnaie claire

La décentralisation du bitcoin assure une bonne marche du système par l’implication de tous ses usagers. La régulation de sa valeur se fait aussi par les diverses transactions du marché. Par ailleurs, un quelconque mouvement de monnaie peut être consultable sur la blockchain, et son caractère anonyme n’est donc pas absolu. Supposons que vous êtes en possession de bitcoins et qu’une adresse électronique publique est reliée à votre compte, il est donc facile de reconnaitre votre identité. Pour posséder cette crypto-monnaie, il y a deux moyens : la réception par un vendeur ou la création. Créer sa monnaie signifie miner. Le premier moyen consiste à se procurer des bitcoins auprès un autre possesseur en allant sur les plateformes de trade, ou offrir ses services et obtenir des gains en bitcoins.

L’inventeur

L’inventeur de la crypto-monnaie Bitcoin relate les spécificités de celle-ci dans un ouvrage particulier. Les singularités du bitcoin comprennent les aspects négatifs et positifs de la monnaie. Satoshi Nakamoto est parti des idées de Wei Dai sur une monnaie virtuelle nommée B-money, et s’en est inspiré pour développer le Bitcoin. C’est donc la réussite d’un processus déjà imaginé par d’autres avant lui dans les années 90. Elle a été concrétisée en 2008 puis mise en ligne l’année suivante. Le créateur s’est effacé en 2010. Bien que l’identité de l’inventeur du Bitcoin soit un mystère, nous lui accorderons très bientôt un dossier.

Les 6 principes du Bitcoin

  • La monnaie fonctionne de manière décentralisée, avec un mode peer-to-peer. Il est ainsi possible de connaitre le nombre de Bitcoins existants et de prévoir les fluctuations du cours. La monnaie sera partagée sur le réseau à raison de 21 millions d’unités et le cycle de vie est déterminé à l’avance. Aucune unité ne sera ajoutée ni retirée à ce nombre, et la destruction ou le remplacement des bitcoins ne sont pas envisageables. Aucune autre émission de monnaie n’est prévue. La protection de la crypto-monnaie est assurée contre les fluctuations des monnaies classiques. Il est donc impossible pour les banques et les gouvernements d’avoir autorité sur le cours du bitcoin (ni dépréciation, ni création de monnaie, ni usure).
  • L’ouverture d’un compte de crypto-monnaies Bitcoin est facile. Aucun tri à l’image de ce que font les banques traditionnelles. Accessible à tous, elle ne requiert ni justificatif de résidence, ni autre papier administratif. Les seuls éléments nécessaires sont un ordinateur qui n’a pas à être ultra-performant et une connexion. Avec Bitcoin, il n’y a pas de place pour les paperasseries ennuyeuses.
  • Le compte Bitcoin est censé être anonyme. Il est possible de posséder plusieurs adresses et de ne pas les partager. Vos mouvements d’argent ne sont pas marqués de votre identité.
  • Toutefois, la transparence est de mise. Aussi, le code source est ouvert à tous. Chacun peut donc apercevoir les mouvements de monnaie dans le réseau. Chacun peut voir les adresses et les transactions qui y sont liées. Au cas où l’adresse n’aboutit pas à une personne morale, celle-ci peut rester dans l’anonymat.
  • Les transactions coûtent très peu. De plus, le Bitcoin n’est pas soumis aux limites géographiques. De ce fait, les frais d’envoi ne sont pas énormes même pour des transactions vers un bled perdu. Et même s’il s’agit de l’envoi d’un montant énorme, le coût de l’envoi reste moindre. Par ailleurs, le Bitcoin n’est pas que l’affaire des entreprises, il est accessible à tous les prospecteurs qui rendent le réseau stable et crédible.
  • La vitesse des transactions est incroyable. Les seules frontières de l’utilisateur du Bitcoin sont celles d’internet. Il est donc logique que les envois sont rapides. En un clic, vous pourrez envoyer un montant vers une adresse électronique. Vous verrez le montant envoyé qui sera ensuite à confirmer. Les annulations ne sont pas possibles, cependant. Le retour en arrière est impossible dans les transactions de bitcoins, d’où l’incompatibilité avec des moyens de paiement comme Paypal ou les banques classiques.

Processus de création du bitcoin

La création du bitcoin passe par du minage. Ce terme désigne des calculs fait sur un algorithme compliqué qui chiffre tous les mouvements de la monnaie. Le minage permet la sécurité des transactions grâce au cryptage. Si vous souhaitez miner du Bitcoin, il va falloir investir dans un ordinateur de très haut de gamme. En effet, le processus est extrêmement consommateur d’énergie. Intéressé ? Référez-vous au dossier consacré à la création de bitcoin pour avoir le plus d’informations possibles.

Cela semble clair : un bitcoin s’obtient par une série de calculs de grande envergure opérés par tout un réseau de machines connectées. De la même manière que l’on procède avec les métaux précieux, mais aussi pour les transactions avec la monnaie fiduciaire, le volume à prospecter reste limité. Le créateur de la crypto-monnaie, Satochi Nakamoto a limité le nombre d’unités à 21 millions de Bitcoins. Il est donc impossible pour la Blockchain de dépasser ce nombre. D’après les calculs, on arrivera à ce plafond en 2140. Qui vivra verra.

Se procurer du bitcoin : comment procéder ?

L’achat d’un Bitcoin (ou d’une portion) n’est pas difficile à faire. Il n’y a qu’à aller sur ce qu’on appelle plateforme de trade. Depuis votre smartphone, vous pourrez même y accéder via une application à télécharger depuis l’App Store ou Google Play Store. Les exemples les plus courants sont Bitfinex, Coinbase ou Kraken.

Vous faites vos premiers pas dans la transaction des monnaies cryptographiques ? Essayez d’abord Coinbase, le plus recommandé car le plus pratique. Son accessibilité facilite l’acquisition de monnaies. Cependant, il a l’inconvénient de pratiquer des frais élevés sur les ventes et les achats. Pour ses autres avantages, il est le plus intéressant. Il ne sera question que de clics pour obtenir des bitcoins, faire des échanges vers l’Euro, avoir des Litecoin ou des Ether, se procurer du Bitcoin Cash. Les mouvements de monnaies restent tous sauvegardés par l’application. Si une inflation survient, l’application s’éteint momentanément et les transactions sont impossibles. L’inscription sur Coinbase nécessite l’enregistrement d’une carte bancaire. Quant aux transactions, elles requièrent une confirmation au niveau de l’application de la banque en ligne / classique ou par votre adresse email.

Comment se faire des gains ?

aPlusieurs moyens sont disponibles pour multiplier les bitcoins déjà obtenus dans votre portefeuille. Les financiers se sont penchés sur les possibilités d’investissement dans cette monnaie. Selon votre vision, ce que vous oserez investir et ce que vous souhaitez gagner au final, vous établirez une stratégie de placement. C’est aussi à vous de définir la durée de votre investissement. Avant de vous encourager dans ce sens, nous tenons à vous rappeler que tout investissement est risqué. C’est encore le moment de prospérer financièrement avec les crypto-monnaies comme Bitcoin mais il vous faut aussi faire face au risque de vous ruiner ! Limitez donc vos placements aux sommes que vous seriez prêts à céder car la garantie n’existe pas.

Pour un investissement à long terme, nous vous recommandons la technique « hold ». Cela consiste à placer un montant minime de bitcoins, le laisser dans son coin pendant des années, puis passer voir s’il s’est fructifié. Vérifiez de temps à autre les tendances et les valeurs de changes si vous le souhaitez mais ne mettez pas vos avoir à la revente. Cette technique implique la définition à l’avance d’un montant pour démarrer la vente.

Un autre procédé présente plus de risques mais les gains peuvent être énormes. Il s’agit du trading : vous achetez, puis vous vendez dans un intervalle de temps très court. Vous faites par exemple acquisition d’une portion de bitcoins lorsqu’il est moins cher sur le marché, puis de tenter de les revendre à la montée du cours. Pour être efficace, cette méthode implique la prédiction des cours. Il faut être endurant et calme. Si c’est le cas, essayez. Il y a aussi un autre procédé plus courant : le placement périodique. Vous investissez un petit montant toutes les fois où le cours est au plus bas. Cette méthode reste une option entre la première et la seconde.

J’ai des bitcoins : quels sont les achats possibles ?

Ne tombez pas dans l’erreur de penser que le bitcoin est juste une monnaie pour le trading. Il est possible d’acheter des produits sur internet quand vous en possédez. Le Bitcoin fait partie des moyens de paiement d’environ 100 000 sites, parmi lesquels il y a WordPress, Wikipédia, Kickass Torrent, PirateBay. Il y avait aussi Steam pendant un certain temps. Depuis 2014, le site de Microsoft accordait le droit de payer en Bitcoin mais cela n’a pas duré. En effet, les transactions sont payées chères, un blocage à la coopération.

Révolut, une banque virtuelle accepte les virements par l’intermédiaire d’une application spécifique. Même les fêtes de fin d’année sont devenues des occasions de s’échanger des Bitcoins en cadeaux. C’est clair, la monnaie gagne du terrain, et tout cela ne fait que commencer. La tentation d’investir germe chez tous !

Bénéfices et contraintes du Bitcoin

Nous l’avons déjà mentionné : le Bitcoin est bénéfique parce qu’il fonctionne de manière décentralisée. Il n’y a aucune autorité qui vient en tant qu’intermédiaire entre le Bitcoin et ses utilisateurs. Cela implique une absence de frais pour les transactions et l’impossibilité que le compte soit givré. Cette crypto-monnaie est donc attirante, car elle facilite les échanges, ce qui explique aussi le nombre d’espaces commerciaux qui l’ont intégré depuis.

Mais le Bitcoin présente aussi un avantage supplémentaire : son autorégulation. Pour faire simple, imaginez que les prospecteurs du réseau augmentent en nombre, cela va rendre la force de travail plus énorme et compliquée. Le principe de fonctionnement du Bitcoin le limite à 21 millions en tout.

Enfin, le dernier bénéfique mais aussi le plus notable : il est sûr. Le réseau sur lequel il est chiffré ne peut être violé en raison de la décentralisation du fonctionnement. Le piratage de tout le réseau par une simple équipe de pirates n’est pas possible vu que la falsification demanderait une force de travail énorme des ordinateurs.

D’ailleurs, il n’y a jamais eu de fraude massive sur le Bitcoin depuis que celui-ci a été inventé.

Si le Bitcoin a des inconvénients, quels sont-ils ? Hélas, oui. Le point négatif le plus remarquable est la possibilité de perdre le support. En effet, le fonctionnement de cette crypto-monnaie est basé seulement sur internet, une interruption généralisée de la connexion pourrait être fatale pour elle. Ce serait aussi le cas si jamais il y avait bridage du réseau par quelques fournisseurs d’accès. Le doute sur cette sécurité est intensifié par le décret de perte de neutralité d’internet émis par les Etats-Unis. L’application par les Etats de moyens de contrôle sur les échanges en bitcoins pourrait affecter la valeur de la monnaie.

Une des autres contraintes du bitcoin réside dans son caractère volatile. Les fluctuations des cours sont extrêmement rapides, ce qui le rend propice aux spéculations. Des sites dans le genre de Steam n’ont plus accepté son usage en tant que moyen de paiement en raison justement des changements interminables des cours. Toutefois, cette crypto-monnaie suscitera de plus en plus l’intérêt des vendeurs et des particuliers, ce qui entrainera une stabilité de son cours, à l’image de la monnaie fiduciaire.

On compte en tant que contrainte énorme le fait que les transactions ne puissent pas être annulées. Si jamais vous entrez une mauvaise adresse, vous perdez votre argent virtuel. Il n’y a pas de remède et la blockchain ne vous repaie pas. Mettre votre portefeuille en sécurité est donc une priorité, notamment si sa sauvegarde s’est fait sur internet ou bien sur votre ordinateur.

C’est assez facile à comprendre : les bénéfices sont bien réels et augmentent crédibilité de la monnaie auprès des utilisateurs qui ne souhaitent pas avoir d’intermédiaires dans leurs échanges. Toutefois, le système n’est que dans ses débuts et il est difficile de prédire son avenir. Qui sait si ce sera la monnaie des décennies à venir. Jusque-là, tout semble aller dans ce sens !

Vous voulez en savoir davantage sur le Bitcoin ?

Génération de monnaie

Les réseaux d’échanges comportent des énumérations des envois et réceptions de monnaies. Ce bloc monté par un ordinateur connecté est rémunéré en bitcoins pour ses services. Avec le nombre d’utilisateurs, les chaines de blocs s’allongent et le système nécessite de moins en moins la création de bitcoins. Vous vous rappelez ce que nous avons dit plus tôt ? La limite est de 21 millions d’unités. La création de cette crypto-monnaies fonctionne grâce à un algorithme prédéterminé. Durant 4 ans après le lancement du système, 50 unités ont été produits tous les cycles de 10 minutes. Par la suite, sa valeur a diminué de moitié durant les 4 années suivantes. En 2013, la génération des bitcoins était de 25 unités par 10 minutes avec un clivage à chaque 210 000 blocs, donc à peu près tous les 4 ans. D’après les calculs, on arrivera au plafond de 21 millions d’unités en 2040, à condition que la crypto-monnaie existe encore à ce moment-là.

Ce schéma décrit la génération des Bitcoins.

Minage

Les possesseurs de la crypto-monnaies sont considérés comme des mineurs. Ils valident les échanges et créent d’autres blocs. La sécurité du système est en effet assurée par la force de travail de toutes ces machines. Auparavant, un simple ordinateur personnel pouvait servir au minage des bitcoins. Depuis la flambée du coût de la monnaie, il a fallu concevoir des ordinateurs plus puissants pour le minage. Ce sont des machines au coût faramineux, ce qui réduit l’accès au bitcoin aux personnes capables d’un investissement conséquent. Avec une complexité des calculs sous l’algorithme SHA-256, le système est encore plus sécurisé, bien que plus facile d’accès.

Echanges

Le Bitcoin est une crypto-monnaie sûre. En effet, la sauvegarde dans la blockchain se fait par chronologie et cela évite l’échange des mêmes montants. Pour qu’un échange soit validé et sauvegardé dans le bloc, il ne lui faut qu’une confirmation. Pour être sécurisé, un échange de plus de 1000 $ nécessite au moins 6 confirmations. Ce principe de la chaine annule la possibilité d’un éventuel changement sur les blocs déjà inscrits, mais surtout protège le réseau contre les fraudes. Afin qu’un envoi soit valide, il doit être visible sur la blockchain et donc consultable par tous. L’envoi de particulier à particulier doit donc impérativement faire intervenir la connexion internet ainsi que le réseau de blocs correspondant.

Chiffrement spédifque

Pour rendre les échanges possibles, le système utilisé par le Bitcoin est basé sur le lien en pair à pair, avec distinction entre la clé publique et la clé privée. Aussi, un bitcoin est associé à la clé publique du détenteur. L’envoi de ce bitcoin à un autre utilisateur nécessite la soumission de l’adresse publique du récipiendaire et de sa propre clé privée. Cette dernière est difficile à trouver mais plus simple à vérifier. La mise en public de ces démarches (excepté les clés privées) rend le système inviolable.

Comment investir en tant que débutant ?

Pour pouvoir investir des bitcoins, il va d’abord falloir en avoir. Cela signifie qu’il vous faut détenir un portefeuille. Choisissez-en un en vous servant du comparatif, ou rendez-vous sur bitcoin.org. Vous trouverez les astuces pour une meilleure gestion de votre monnaie.

Puis, vous allez devoir gagner de la monnaie. Pour vous faire aider, rendez-vous à la page consacrée à l’achat, ou à la page « obtenir des coins ». Vous pouvez vous en procurer sans payer, ou nous apporter votre soutien en faisant un achat.

Le Bitcoin présente-t-il un risque pour les monnaies actuelles ?

La menace est quasi inexistante. Il est même plus sûr que l’utilisation de cette crypto-monnaie reste réservée aux fortunés, exclusive aux internautes chevronnés et primo-adoptants déjà réunis en communautés. Toutefois, la croissance de l’intérêt porté au Bitcoin, la monnaie toute neuve, est bien notoire. Il a déjà même eu accès à la gestion d’actifs. A titre d’exemple, on a le « Global Advisors Bitcoin Investment Fund PLC) ou GABI.

Les moyens d’investissements

Les USA voient l’apparition d’entreprises financières devenues expertes dans la crypto-monnaie. C’est le cas de Itbit ou encore LLC. Ces entreprises répondent aux critères du Département d’Etat concernant la capitalisation, le stockage, les normes, la dépense des consommateurs, la sécurité sur internet. Mais en plus, elles assurent la sauvegarde dans un hébergeur à froid les actifs en Bitcoins de GABI. Le responsable à la gestion de ce fond permet donc un troc des valeurs avec le Crypto Delta One (ou CRYDO).

CRYDO rend possible le troc de ses propriétés d’actifs au sein d’une plateforme de trade en ligne, facilitant le contact avec des prix du bitcoin sous-jacent, mais sans la perte réelle de vos avoirs. Ainsi, le bitcoin apporte des bénéfices en servant de tremplin aux transactions. Sur eToro, un site de trading, vous pouvez faire des investissements de bitcoin en utilisant un CFD.

En Amérique, le bitcoin est maintenant considéré comme une véritable monnaie, bien qu’elle ait encore quelques inconvénients. En 2013, les frères Winklevoss (qui ont été dédommagés par Zuckerberg après qu’ils l’aient accusé de leur avoir volé l’idée de Facebook) avaient un projet de montage d’un ETF fondé sur des bitcoins. Avec cette idée, ils voulaient améliorer l’accès des investisseurs au bitcoins lorsque leurs actifs « Winklevoss Bitcoin Trust » auraient été cotés en bourse.

Mais en mars 2017, le gendarme américain de la Bourse, la SEC en l’occurrence, a exclu le projet en statuant  que cette crypto-monnaie était encore soumise à un manque régulation, et qu’en conséquent le BATS ne serait pas en mesure de gérer les malversations financières et les fraudes dans le but de protéger les utilisateurs. Ce jour-là, le 10 mars 2017, il s’est produit un effondrement du cours du bitcoins, coïncidant avec ce refus. Sa valeur est passée de  1 300 à 1 000 $ avant une reprise le jour même pour retrouver 1250 $.

Augmentation du cours du Bitcoin : une menace pour les devises courantes ?

L’année 2016 a été fructueuse pour le bitcoin, avec une hausse de 120% et le dépassement de la barre des 1000 $. Tous les évènements hasardeux en politique (Brexit, avènement de Trump…) et affectant les finances dans le monde semblent bénéficier au bitcoin. Il y a aussi les élections européennes qui pourraient grandement affecter la monnaie européenne. En 2017, on pressent donc des jours ensoleillés pour la crypto-monnaie.

Alors que la Banque Centrale Européenne ou encore la Banque du Japon vont s’activer à imprimer leurs billets de banque, on voit en parallèle le modèle miniature donné par le bitcoin comme un modèle non soumis à aucune intervention des principaux grands établissements bancaires centraux. Alors que les devises courantes se déchainent, on aperçoit un système insoumis et libre qui devient alors séduisant.

Le futur du Bitcoin

Bitcoin Cash a été généré par une lutte interne sur 2 ans entre les usagers et les inventeurs de la monnaie. Il y a eu une divergence d’opinions concernant les façons d’optimiser le système et d’augmenter la vitesse du réseau. En effet, le traitement maximum du réseau était plafonné à 300000 opérations quotidiennes, et certains trouvait cela insuffisant. Roger Ver était à la tête de ce groupe comprenant d’autres coopératives de mineurs qui validaient les mouvements de monnaie. Ces contestataires avaient donc mis le Bitcoin Cash au point en juillet 2017 dans le but de prendre la place de l’ancien Bitcoin Core. Il faudrait la venue d’autres coopératives de mineurs dans les rangs pour que cela soit possible. On verra la suite !

Les taxes sur les bitcoins

Les fluctuations du bitcoin, la monnaie virtuelle qui date de peu, soulève des questions notamment en ce qui concerne les taxes sur les bénéfices et les pertes. Mise en ligne en 2009, la crypto-monnaie peut servir aux achats de biens, au paiement de services, et entre en jeu dans les transactions sur les sites de trade et s’échangent contre des devises courantes en parallèle avec le réseau financier traditionnel.

Des impôts sur les parts de bitcoins ?

Afin de déterminer le régime fiscal pour les bénéfices des particuliers, il faut cerner la nature de la recette monétaire et cela est encore compliqué. Le bénéfice obtenu par la revente correspond-il à un bénéfice de change, à un bénéfice sur le cours de l’immobilier ou à un salaire dû à un travail ? Comme il n’est pas encore tout à fait clair du point de vue légal, et que l’évasion fiscale doit être évitée, il a été décidé en 2014 de mettre un cadre à la fiscalité relative à la possession de bitcoins qui vont être revendus (BOI-BIC-CHAMP-60-50).

D’après le Bulletin Officiel des Finances Publiques, il faut distinguer deux situations. Si l’acquisition et la revente se font à titre individuel, c’est l’équivalent d’un commerce, et requiert la déclaration en tant que BIC (bénéfices industriels et commerciaux).

Les transactions seront analysées selon leur fréquence, du volume vendu ou acheté, au cas par cas, pour déterminer si l’activité est juste périodique ou non. Le gain net annuel sera soumis à l’échelle effective de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales.

Les recettes sont donc considérées comme des bénéfices industriels et commerciaux. Aussi, le possesseur de bitcoin peut avoir droit à une réduction relative à ses déclarations, mais il doit tenir sa comptabilité. Toutefois, l’application de ces mesures dépend du chiffre d’affaire qui doit atteindre un certain seuil défini par la loi de finances. La dernière loi a impliqué des changements du seuil et sera mise en application sur les recettes de l’année 2017.

Une médiation est cependant à envisager en considérant que le régime fiscal réel prend comme montant imposable le bénéfice (prix de vente moins prix d’achat) mais non pas uniquement le prix de vente. Les concepteurs des textes de lois n’ont rien émis concernant les impôts sur les bitcoins, et pourtant, ils auraient pu profiter de l’impôt de 30% prélevé sur les épargnes dès le début de l’année 2018. Si la transaction de bitcoins est faite de particulier à particulier, le manque à gagner noté cette année pourrait être pris des plus-values des activités identiques pour cette année ou dans les 6 années à venir. Dans cette optique, on ne peut statuer le déficit que si le propriétaire n’est soumis à un régime réel, les régimes micro étant alors des exceptions.

Déclaration des bénéfices

Face à ce système administratif, un contribuable Français se met en danger au cas où il ne ferait pas de déclaration de ses bénéfices par l’échange de sa crypto-monnaie. Ce qu’il gagne sera soumis aux impôts, indépendamment du type d’objet ou de services donnés en échange de ses bitcoins. L’application des impôts est due aux trocs de bitcoins pour obtenir de la devise fiduciaire, ou pour l’utilisation des bitcoins pour des achats d’objets physiques. L’impôt sera alors déterminé en évaluant le prix de l’article acheté en euros.

Par contre, aucune taxe n’est appliquée lorsque les bitcoins sont gardés en portefeuille. Si le contribuable ne déclare pas sa possession, il y aura redressement fiscal mais les intérêts ne seront pas demandés, toutefois, la majoration pourra aller jusqu’à 80% si l’activité est découverte. Comme il est question de contrôle, il est très probable que les services fiscaux vont se pencher sur ce genre de revenus, avec l’échange de données entre les gouvernements.

Le bitcoin sera intéressant pour les énormes rentrées d’argent que le fisc peut se faire dessus, mais aussi par la probabilité d’utilisation de ce service monétaire par les blanchisseurs d’argent.

D’après le dogme de l’administration, les recettes obtenues par les transactions de bitcoins sont tenus d’être déclarées et l’impôt sur le revenu y sera appliqué. Toutefois, elles dérogent au prélèvement de 30% mentionné plus tôt.

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