ETHEREUM

Ethereum : un bon placement pour 2020 ?

Vous aimerez savoir s’il est approprié de faire un placement dans Ethereum pour 2020 ?

Autrement dit, vous doutez de la probabilité d’augmentation de la valeur de la crypto-monnaie, bien que les 6 premiers mois de l’année aient accusé une escalade de la valeur des Ethers ?

Ce billet vous renseignera donc sur :

  • l’Ethereum, et la cause de l’enthousiasme engendrée par ce protocole
  • le mode d’évolution du cours, si l’investissement dans l’Ethereum est encore
  • la façon de faire vos premières acquisitions d’ethers

Une technologie révolutionnaire ayant captivé les sociétés

Surpassant la simple estimation commerciale, la crypto-monnaie gagne de la valeur par les services qu’elle fournit. La montée du cours est causée par la fiabilité des applications qu’elles créent et l’impact que cela a sur les investisseurs.

Le marché regorge de crypto-monnaies mais elles ne sont pas toutes profitables.

En quoi Ethereum se distingue donc ? Son fonctionnement est-il identique à celui du Bitcoin ?

Déjà, il faut savoir qu’Ethereum est un système plus développé que Bitcoin – ce dernier ayant été conçu exclusivement pour les ventes et achats de monnaies. Ethereum touche à d’autres domaines comme le Commerce, la Finance, mais aussi le Droit et l’Environnement …

Ethereum est susceptible de transformer l’environnement industriel, grâce à l’automatisation de quelques tâches ayant jusque-là nécessité une manipulation manuelle. Grâce à cette technologie, il est possible de générer des contrats intelligents, qui s’exécuteront eux-mêmes selon les prédéfinitions des deux parties.

L’unité de compte servant à l’activation de ces contrats est dénommée Ether (marquée ETH) – c’est un peu la monnaie courante dans la chaine de blocs Ethereum.

Surpassant la simple spéculation, le service rendu est déjà prouvé.

Les utilisateurs ont pu créer de nombreux Dapps, et les ICO donnent l’accès à des tokens offerts contre des ethers.

Au vu de ce qu’offre le site GitHub, le talent des développeurs à l’origine d’Ethereum est manifeste.

L’équipe a monté une association philanthropique dénommée l’Entreprise Ethereum Alliance, dont l’objectif est de faire la promotion de l’Ethereum auprès des groupes entrepreneuriaux influents. Des grands noms comme Microsoft et Intel sont déjà dans sa manche et sont devenus ses partenaires.

La flambée du cours… et l’instabilité de la valeur

Si votre intérêt pour Ethereum est à son stade d’éveil, c’est sûrement en lien avec la récente croissance explosive de son cours. Une stabilité a été notée pendant des mois, et n’a pas dépassé la limite des 10 €, et pourtant en mars 2017, une montée en flèche est survenue.

Cette figure dénote le cours d’Ethereum en ce moment :

Ethereum, a actuellement la deuxième place des monnaies en ligne quant à la capitalisation :

Si le Bitcoin enregistre 36 milliards $ de capitaux, l’Ethereum en enregistre 30 milliards.

Une augmentation est-elle encore possible ? Peut-on encore faire des placements intéressants ?

Oui, une multiplication notoire du cours de l’Ether dans les 10 prochaines années est tout à fait possible.

Mais on ne peut pas en être certain.

Dans l’environnement des transactions monétaires cryptographiques, on est loin du système classique de la monnaie fiduciaire et des règles qui régissent les ventes de devises. On ne peut donc pas présager de façon précise comment des valeurs aussi instables vont évoluer, d’autant plus qu’elles ne sont soumises à aucun organisme de régulation.

C’est la raison pour laquelle nous recommandons que vous considériez Ethereum plutôt comme un investissement à visée plus lointaine, une façon de mettre du dynamisme dans vos économies. Vous pouvez faire un placement d’une fraction de vos avoirs, mais n’investissez pas plus que ce que vous êtes prêt à perdre. Ce n’est là que le secret des placements en toute sérénité. Si en 24h, il se produisait la perte de valeur de l’Ethereum, vous serez préservé de l’anxiété et vous ne serez pas tenté de tous revendre.

Commencez par investir 100 € ou un peu plus dans les ethers. Attendez des années en laissant votre capital en place. Une fois que le cours aura augmenté, mettez-les en vente.

Achats des ethers pour l’investissement : comment procéder ?

Vous êtes sûr de la croissance de la valeur de cette monnaie dans les mois et les années à venir ? Débuter dans l’investissement est élémentaire en cette période.

Pour la sécurité de vos transactions, suivez juste ces étapes que nous allons vous montrer.

1. Monter votre portefeuille virtuelle avec My Ether Wallet

Rendez-vous directement sur MyEtherWallet.com.

Après avoir choisi votre identifiant et le mot de passe, validez depuis le bouton “Generate Wallet”.

Appuyez ensuite sur « Download Keystore File » afin de conserver votre “Keystore File” sur un disque dur externe ou un autre support en sécurité :

La copie de ce fichier est une précaution fortement recommandée.

Procédez ensuite à l’impression de votre “portefeuille papier”, ou maintenez votre clé privée dans un endroit sûr. Rappelez-vous que votre clé privée suffira pour que vous ayez accès à votre wallet.

Le contenu de votre « portefeuille papier » :

Il comportera votre clé privée (en texte et QR code) ainsi que votre adresse dans les deux formats.

Testez ensuite le site pour vous assurer de l’accès à votre portefeuille Ethereum.

Cliquez sur “Keystore File” pour ouvrir votre document. Saisissez votre password et déverrouillez votre fichier.

Jusque-là, si la procédure se passe sans encombre, nous pouvons poursuivre avec l’étape n°2.

2. Aller sur Coinhouse pour faire acquisition de vos ethers

Votre compte Ethereum est maintenant fonctionnel. Il ne manque plus qu’à le remplir.

Vous aimerez acheter des ethers (ETH ou Ξ), qui vont vous servir à régler les paiements sur la chaine de blocs Ethereum (ou pour de simples spéculations). Optez pour ces tactiques :

  • Achetez des ethers avec des euros ou d’autres monnaies cryptographiques
  • Pratiquez le minage.
  • Participez aux trocs et aux dons.

Voici quelques explications sur ces tactiques.

Normalement, vous allez devoir collecter les ethers que vous achetez. Le meilleur moyen consiste à les mettre dans un portefeuille (créez-le en suivant les indications).

1. Acheter les ethers

Il existe deux manières d’acheter les ethers :

  • aller sur une plateforme d’échange où un virement sera fait avant l’achat d’ethers.
  • utiliser votre carte de crédit pour l’achat des ethers (prévoyez une commission).

Vous gagnerez du temps en optant pour la deuxième méthode (la procédure sera une question d’heures). Toutefois, vous allez régler plus de frais (sur le site où vous achetez vos ethers, notamment). La première solution vous fera épargner quelques euros, mais le procédé sera moins simple et prendra plus de temps (une question de jours jusqu’à l’arrivée de vos ethers).

1.1. Achat avec carte bancaire ou Néosurf

Jusqu’ici, Coinhouse est l’unique plateforme sur laquelle il est possible d’acheter des ethers directement avec sa carte bancaire. Suivez les instructions en détail dans l’article pour opérer un achat avec votre carte ou via Neosurf.

Note : Si vous utilisez le lien depuis ma page pour la création de votre compte, j’aurai des commissions de Coinhouse.

1.2. Achat dans un espace commercial

Il est facile de se procurer des ethers dans un espace de commerces virtuel car ils figurent aujourd’hui dans les crypto-monnaies pouvant être échangés. D’ailleurs, la crédibilité de l’ether a suscité de la confiance. Toutefois, sur ce genre de plateforme, le risque de perte n’est pas inexistant. Certainement, vous avez été informé de la cloture subite et médiatisée de Mt. Gox, l’espace commercial pour l’échange de bitcoins après que 850 000 unités ont été volées.

Gardez toujours en tête que le fait de placer de la monnaie, même si elle est numérique, dans n’importe quel espace commercial, reste une opération à risque. Mais vous n’êtes pas non plus obligé d’abandonner votre monnaie sur la plateforme une fois que vous avez pu faire l’échange. A moins de vouloir faire du trading, récupérez votre argent.

Les espaces de commerce virtuels les plus fréquentés pour l’achat de l’ether sont les plateformes Poloniex et Kraken. Vous résidez certainement dans un pays européen (il y a des chances vu que vous êtes tombé sur ce site). Je pense que les deux plateformes ont des cibles différentes.

  • Poloniex. Si votre objectif est d’opérer dans le « day-trading » entre ethers et Bitcoins ou autres monnaies, c’est la plateforme la plus recommandée. En effet, c’est dessus que le plus grand volume d’éthers est échangé. Plus de la moitié des échanges d’éthers dans le monde se passent sur Poloniex.

Inconvénient : La monnaie fiduciaire n’est pas acceptée pour les dépôts. Par conséquent, un passage par d’autres sites sera nécessaire (Coinbase ou Kraken) afin d’effectuer une conversion de la monnaie classique en Bitcoins. Ces Bitcoins échangés seront ensuite transmis à Poloniex. La méthode présente quelques contraintes mais il y a beaucoup plus de dynamisme dans cet espace commercial. Poloniex est aussi l’espace le plus adapté au trading, c’est-à-dire à la succession d’achats et de revente en un court laps de temps.

Les autres caractéristiques de la plateforme sont moins connues, en comparaison avec celles de Kraken. Toutefois, elle est facile à manier et le dépôt des bitcoins s’en trouve facilité, ainsi que la conduite des échanges. L’activation de processus de tous les niveaux est assez facile.

  • Kraken. Si vous êtes en quête de facilité pour l’achat des ether, Kraken est la plateforme que je vous recommanderai avant tout. Bien réputée, elle est fonctionnelle depuis 2011. L’entreprise siège à San Franciso et détient la première place en tant que site d’échanges de monnaies virtuelles contre les euros. Kraken propose maintenant les échanges du dollar, du yen et de la livre sterling. Il est très facile de s’y connecter (même pour la première fois) et la seule condition d’inscription est l’envoi d’une copie numérisée de votre carte d’identité (nous vous montrons comment faire). Les transactions depuis l’Eurozone sont soumises aux normes SEPA, se font en toute sécurité et ne requièrent aucun frais.

A l’opposé des sites comme Poloniex ou Cryptsy, Kraken n’a jamais subi de malversations ou de problèmes de vols. De plus, il bénéficie du support de la banque allemande Fidor Bank. Au cas où vous voudriez vous procurer des ethers avec votre argent en banque, Kraken est le site le plus intéressant, car les échanges s’y font directement (€ vers Ether, $ vers Ether).

Cependant, une explosion dans le trading de cette monnaie a récemment causé un arrêt involontaire du fonctionnement du site. Je n’en ai pas été victime puisque je ne suis pas trader d’ethers. Il s’agit quand même d’un détail à connaitre pour ceux qui aimeraient se lancer dans le trading de cette monnaie. Au vu de ce fait récent, j’omets de recommander cette plateforme.

En conclusion : le site est maniable, pratique, les transactions sont rapides. Il est intéressant si vous débutez car l’achat se fait directement en argent fiduciaire. Toutefois, il n’est pas conseillé si vous souhaitez faire du trading sur le long terme.

Cet article donne les détails à connaitre sur cet espace commercial.

A partir des deux plateformes, l’utilisateur peut (et devrait) transmettre ses ethers vers son wallet. C’est la méthode la plus sûre. Suivez seulement les indications fournies ici.

Besoin de plus de renseignements ? Référez-vous à l’article consacré à l’achat de cette crypto-monnaie.

2. Le minage

Minage, ou mining pour son terme anglais d’origine, est une pratique faisant intervenir la puissance de calcul d’une machine connectée pour maintenir le fonctionnement de la chaine de blocs Ethereum. Processeur et carte graphique sont utilisés dans la validation des achats et des ventes, dans l’activation des contrats intelligents selon les directives préétablies par les possesseurs d’ethers (envoi d’un tel montant à telle adresse…)

En guise de récompense à l’effort de votre PC, vous allez recevoir des ethers proportionnellement à l’énergie dépensée par votre machine. C’est la rémunération pour le minage. Il vous faut juste notifier l’adresse qui va recevoir ce que vous gagnerez du minage, lorsque vous remplirez des critères bien précis, votre rémunération vous sera envoyée.

Le minage peut se faire en solo ou en équipe (pool). Dans le second cas, la rémunération est divisée entre les membres du groupe). Il est également possible de faire du cloud mining, ce qui signifie payer une puissance de calcul sur internet.

Le minage est une procédure compliquée qui requiert l’usage d’une machine à la configuration puissante afin d’avoir une rentabilité. Si vous faites l’achat d’un ordinateur uniquement dans ce but, ce sera un investissement conséquent, mais il faudra aussi intégrer dans vos dépenses le coût de l’électricité. En effet, la machine fonctionne à fond pendant le minage. Et comme le cours des ethers est très instable, la procédure reste de rentabilité peu sûre.

Il est aussi important de noter que le minage n’est qu’une étape qui s’arrêtera après un moment. A la fin de cette période, un autre mode de rémunération est prévu (PoS pour proof of stake). La conception du PoS n’a pas encore été clairement statuée, mais il pourrait toujours être une rémunération basée sur la capacité à entretenir la chaine de blocs.

Vous êtes tenté par le minage ? Retrouvez ici les indications pour bien procéder sur Windows.

3. Echanges et dons

L’envoi par un autre utilisateur est aussi un moyen de gagner des ethers.  L’envoi est ouvert à tous, les contrats applicables également.

Vous n’aurez plus qu’à faire la connaissance d’une âme charitable qui va partager ses ethers avec vous, ou vous rémunérer en ethers pour un service. Pour avoir la monnaie dans votre portefeuille, informez-le de votre adresse (la suite de chiffres et de nombre dans le genre 0xD95DC4cf50).

Vente et revente d’ethers (ETH) et autres cryptomonnaies

Votre portefeuille contient des ethers (ETH) que vous avez obtenu par minage ou par achat. Vous aimerez les vendre dans un espace commercial ?

En supposant que vous vous êtes déjà inscrit sur Kraken. (Si vous n’y êtes pas encore, suivez les indications ici)

Pour la vente de votre monnaie afin d’en obtenir des devises fiduciaires, il va falloir commencer par les envoyer sur la plateforme Kraken, puis effectuer la revente. C’est après cette procédure que vous récupèrerez votre argent dans une quelconque banque européenne après un virement.

1. Faites un envoi vers la plateforme d’échange

Commencez par enregistrer une adresse destinée à la réception sur la plateforme (Kraken en l’occurrence). Une fois sur votre profil :

  • Allez à l’onglet « Funding »
  • Puis sur « Deposit »
  • Cliquez sur “Ether (ETH)” (coin inférieur gauche comme sur l’image).
  • Un menu se déroule et vous allez sur “Deposit method”, puis « Ether (Hex) »
  • Finissez en cliquant sur « Generate new address »

Au final, vous devriez obtenir une adresse pour le transfert de votre monnaie, dans le genre 0x70e11cdf6297aa2a7b.

Spécifiez maintenant le volume d’ethers que vous allez convertir. Au cas où vous êtes inscrit sur myetherwallet.com, la suite du procédé sera très simple. Il vous suffira de cliquer sur « Send Transaction » et l’envoi des ethers se fera instantanément.

L’attente se compte en minutes ou en heures au bout desquels, le montant que vous avez spécifié figurera sur votre profil sur Kraken.

2. Vente des ethers sur le site

La vente implique un procédé identique à celui de l’achat. Seulement, il vous faut cliquer sur « Sell » au lieu de cliquer sur « Buy ».

Concrètement :

  • Allez sur le menu dédié aux types d’échanges et faites un choix. Nous prendrons pour exemple le troc d’ETH contre des euros, donc vous sélectionnez ETH/EUR.
  • Spécifiez en cliquant « New Order »
  • Sélectionner la case « Sell » à gauche, et dès que c’est fait, elle deviendra rouge
  • Spécifiez le volume à céder et le prix auquel vous les vendez. Si vous cochez « Market », le prix s’ajustera sur celui du marché. Terminez la vente en cliquant sur « Sell ETH for EUR ».

A moins que vous n’ayez indiqué un prix exorbitant, la vente devrait se conclure dans l’immédiat. La valeur en euros figurera sur votre profil Kraken.

3. Virement vers votre compte bancaire

La récupération de votre argent implique un procédé similaire à l’envoi sur une adresse extérieure à votre portefeuille. Voici comment faire :

  • Commencez par appuyer sur « Funding » .
  • Puis cliquez sur « Withdraw » .
  • Sélectionnez ensuite « Euro (EUR) » puis cliquez sur « + Add Account » au coin inférieur droit.
  • Saisissez un nom au niveau de la case « Description » et inscrivez les données de votre compte en banque (avec BIC et IBAN) incluant l’adresse de l’établissement, puis cliquez sur « Save bank account » pour valider.
  • La page antérieure s’affichera et vous pourrez sélectionner le nouveau compte en explorant « Bank account ».
  • Inscrivez la somme à recueillir dans la case « Amount » et finalisez l’opération.

Après validation, vous n’attendrez que 48 heures pour l’arrivée de la somme dans votre compte en banque.

En cas de doutes ou de besoin d’informations, nous vous invitons à commenter.

L’investissement dans l’éther (ETH) est-il encore profitable?

A l’heure actuelle, prudence est de mise. C’est notre avis après avoir remarqué un développement rapide du système en quelques mois, en prévoyant une multiplication par 10 de sa valeur au bout de 5 ans. Cette hausse explosive s’expliquerait par l’engouement récent des utilisateurs, qui pourrait d’ailleurs céder avant de refaire à nouveau surface.

Le problème, à mon avis, serait la grande possibilité de ce cas de figure, mais d’autre part aussi, l’impossibilité de prévoir la suite dans les mois et années à venir. Une hausse phénoménale pourrait très bien survenir d’ici demain, éveillant l’attirance d’une partie de la population non-initiée aux monnaies cryptographiques, et le cycle recommencera. Il se pourrait aussi que des ICO se révèleraient bientôt comme de pures escroqueries, nous faisant réaliser l’absence de valeur de ces monnaies, apaisant la frénésie dans le marché pour un temps et le consolider. Rappelez-vous que la monnaie dispose de la valeur que les utilisateurs lui confèrent (la plupart du temps sans le savoir et en faisant de simples estimations). En coulisse, il y a un système informatique doté de grandes possibilités d’usage dont on ne perçoit encore que les prémices.

Il est donc logique de se forger son propre avis en ayant des informations précises sur le protocole, son fonctionnement, ce que vous pensez qu’il pourrait produire sur le long terme, en sachant que le marché est volatile, ce que vous ferez si le système régressait.

EDIT : une correction qui arrive à point nommé. La décision de suspendre les ICO effective du gouvernement chinois ne donne aucune visibilité sur le potentiel des chaines de blocs comme l’Ethereum (qui servent de support aux applications que les ICO paient). L’Ether n’est pas visé vu qu’elle ne provient pas de Chine mais l’extension du problème n’est pas à écarter. Sur le long terme, une régulation des autorités ne peut être que bénéfique. Nous conseillons la diversion et l’instauration d’une tactique pour rester maître de ses investissements, en cas de crise.

Ethereum : les informations complètes

L’Ethereum : la machine universelle

Ce système d’échange fonctionnant de manière décentralisée contribue à la création de smart contracts via ce qu’on appelle un « langage de Turing ». Le système repose sur une machine universelle ultra-perfectionnée et toujours en service.

Langage de Turing fait référence à un langage informatique ayant la capacité de calculer les fonctions similaires aux machines de Turing.

Les smart contracts fonctionnent sur une base de vérification et de mise en application d’une entente de deux utilisateurs. Ils figurent sur la chaine de blocs et peuvent être vus par tous.

On appelle blockchain l’ensemble des transactions (blocs) accessible, sûr, et fonctionnant de manière autonome et décentralisée. Ce système est le fondement du fonctionnement des crypto-monnaies.

L’Ether constitue l’unité de compte, servant à payer les smart contracts. Il est abrégé ETH pour l’écriture sur le marché. Après le bitcoin, l’Ether tient la seconde place des crypto-monnaies mondiales.

A ce jour, la valeur des ethers circulants dépasse 36 milliards €.

Le but de la monnaie virtuelle est de construire un réseau internet dépourvu d’intermédiaires. Les contrats s’établissent directement entre les utilisateurs, sans passer par un notaire.

L’algorithme cryptographique mis en jeu en fait un système sûr mais surtout applicable dans plusieurs domaines (transactions en ligne, financements participatifs, réseautage social).

Différences entre l’Ethereum et le Bitcoin

L’Ethereum repose sur un système extrêmement similaire à celui du bitcoin. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est appelé « bitcoin 2.0 » ou encore « bitcoin sous stéroïdes ».

Afin de rendre l’explication plus facile à saisir, le système est comparé à l’ensemble d’ordinateurs personnels qui se répartissent une énorme base de données accessible à tous. Il ressemble à une gigantesque feuille de calcul où chaque utilisateur saisit ses données et les laisse à la lecture des autres.

Comme l’algorithme de l’Ethereum a été conçu à partir de rien, il a beaucoup de différences avec le Bitcoin.

Un utilisateur d’Ethereum ne limite donc pas ses actions à des échanges de monnaie, vu que les codes des applications de la chaine de blocs doit être mis en exécution par tout utilisateur.

L’unité de monnaie est l’ether et elle sert au paiement des contrats intelligents. Ces contrats peuvent coûter énormément. En somme, la monnaie maintient l’exécution des contrats intelligents.

Ces contrats ont pour objectif de rendre les échanges plus sûrs, comparés à la législation des contrats, mais aussi d’amoindrir les coûts relatifs au traitement des échanges.

En somme, on remarque une plus grande flexibilité de l’Ethereum en comparaison avec son prédécesseur le Bitcoin.

Pourquoi faire un placement dans l’Ethereum dès maintenant ?

Au mois de juin, la croissance de la valeur de l’ether a explosé jusqu’à 407 $. En calculant sa multiplication depuis janvier 2017, on remarque donc une hausse de 5000% et plus.

L’engouement envers l’Ethereum a été provoqué par les possibilités qu’offre ce système au niveau international. Les autorités se sont aussi penchées sur son potentiel.

Au début de l’année 2017, l’ether valait 7,98 $. A côté, le bitcoin valait 3000 $ et plus jusqu’en juin.

Les utilisateurs ayant retrouvé de l’intérêt envers le bitcoin, ils se sont aussi intéressés à d’autres monnaies virtuelles. Bien que les deux monnaies soient liées, comme il a été décrit plus tôt, leur utilisation est différente.

Pourquoi l’Ethereum pourra bientôt dépasser le Bitcoin ?

L’existence du Bitcoin a duré, et la monnaie a été notamment intéressante pour les envois de compte à compte. En tant qu’idée novatrice sur un marché où les produits sont de moins en moins performants, elle est arrivée à point nommé pour permettre de donner un élan à la relève. De nombreux utilisateurs ont pensé améliorer le système du Bitcoin, en termes de facilité de minage ou d’accélérations des échanges.

Ce billet se veut être une mine d’informations sur les monnaies cryptographiques en tant que modes de paiement, mais surtout en tant qu’écosystèmes. Il est censé vous aider à comprendre la raison pour laquelle l’Ethereum a plus de potentiel que le Bitcoin, vu que ses domaines d’application sont encore plus variés. Nous nous pencherons sur quelques exemples, et nous détaillerons le fameux « contrat intelligent », un moyen pour l’Ethereum de prendre la place de la justice.

Enfin, vous aurez aussi des astuces sur le trading des monnaies cryptographiques, permettant des investissements porteurs sur le moyen terme. Appréciez donc votre lecture !

Le Bitcoin est un moyen de paiement. Aussi, il a été conçu en tant que rival du dollar américain. En effet, dans l’après-guerre, la plupart des échanges monétaires internationaux se faisaient dans cette dernière devise. Auparavant, les échanges se faisaient avec de l’or, le métal précieux. Actuellement, la monnaie virtuelle prend de l’ampleur, mais le fonctionnement reste identique. Le gouvernement américain est coupable d’abus envers des peuples, de la persécution et de l’oppression de ceux qui ne s’alignent pas sur leur politique et leur programme. Cette situation a suscité le souhait de nombreuses têtes pensantes (autorités, entreprises, populations) de remplacer (entièrement ou partiellement) la monnaie dominante. La quête d’un rival qui arrive à tenir tête au dollar américain s’est donc poursuivie. Le souhait concernait un moyen de paiement qui ne serait pas régi par les Etats-Unis, qui irait de particulier à particulier. Le Bitcoin a vu le jour grâce aux travaux d’un personnage mystérieux, dans cette optique. Il a trouvé ses partisans dans les groupes anarchistes et les utilisateurs en marge de la société. Bien qu’il ait abondamment servi sur le darkweb, et que cela est peu louable, le Bitcoin a dépassé les possibilités de manœuvres des autorités et des gouvernements que l’on a connus depuis la Seconde Guerre. Il a permis de faire des transactions monétaires sans l’égide des autorités américaines.

Aussi, si les autorités américaines et celles d’autres pays font usage de la monnaie pour maintenir les autres sous leur joug, que pourrait-on utiliser dans ce même but ? La puissance de calcul, vous pensez ? En fait, le stockage digital des données, l’envoi des fichiers, toutes les actions numérisées passent par l’énergie d’un ordinateur, elle-même réglée en monnaie sous le contrôle des autorités. De ce fait, toute entreprise ou particulier qui fournit une application digitale est dépendante de l’Etat sous tous les angles. Les outils informatiques actuels sont gérés par les géants du web (dont la liste inclut désormais Netflix ou encore Microsoft). Ces entreprises en tête ont la mainmise sur notre vie quotidienne du fait de la possession de la puissance de calcul, mais aussi la fourniture des applications mettant en route cette énergie.

Le fondateur d’Ethereum, né en 94 a actuellement 23 ans. En 2011, Vitalik Buterin a commencé par lancer un magazine spécialisé dans le bitcoin. Le Bitcoin Magazine, comme on l’appelait alors pertinemment, contenait les informations principales sur les crypto-monnaies. Il fit durer l’expérience pendant des années, mais il a fini par se lasser des restrictions de cette cryptomonnaie, d’autant plus que les utilisateurs du bitcoin étaient peu réceptifs aux innovations, choisissant de conserver le code source original comme unique référence. Avec une bonne dose d’anticipation, il a donc profité de la faille du Bitcoin pour explorer un nouveau concept. Vitalik Buterin a bien fait plus que ce que le commun de la jeunesse en quête d’idylles sur Tinder passe leur temps. Il s’est résolu à inventer l’Ordinateur universel.

Ethereum a donc vu le jour avec pour principe de proposer un réseau numérique distribué qui génère de la puissance de calcul. En somme, il s’agit d’une gigantesque machine universelle accessible à tous pour l’exécution d’une quelconque application nécessitant une puissance de calcul (sans restriction). Vous voyez certainement que l’idée n’est pas aussi novatrice ? Elle vous évoque un évènement du passé ? Des années plus tôt, une telle idée a été lancée, consistant à avoir un logiciel installé dans l’ordinateur afin de contribuer à de la recherche scientifique. Cela a suscité de vives réactions au sein du public.

L’Ordinateur Mondial Partagé de Vitalik Buterin a créé le même buzz. Pensez à une machine puissante qui soit indépendante de Google, de Microsoft ou d’Amazon, les GAFA du web. Sa gestion serait plutôt attribuée à l’équipe mystérieuse qui a créé le Bitcoin et qui le gère. Cette équipe regroupe des mineurs de bitcoins basés dans les quatre coins du monde et qui ne sont pas contrôlés par une autorité juridictionnelle particulière. Ce groupe anonyme peut être constitué d’individus de tout âge et de toute origine. D’après ce qu’on sait actuellement, un mineur peut avoir une machine connectée même depuis un bled perdu, sans aucune contrainte ni contrôle particulier. Avec l’Ordinateur Mondial, il sera alors possible de lancer des applications qui fonctionnent dessus sans aucune pression ni surveillance étrangère, que ce soit d’ordre politique ou économique. Les applications en question ne pourront pas être censurées ni règlementées par une tierce entité. Le souhait de l’inventeur d’Ethereum était de passer outre la manière dont le système informatique est conçu actuellement. Avec la présence d’un réseau partagé, basé sur les mêmes principes que le Bitcoin, notamment sur la question d’autoprotection et de récompense. Pour expliquer le concept de manière plus simple, le moyen de faire tomber des géants comme Google ou sinon de simplement lui offrir un rival de taille, serait de monter une application sur Ethereum. Pour avoir un réseau social exempt de toute forme de censure (une autre version de Twitter), ce sera Ethereum qui pourra le générer. Les questions d’éthique sont nombreuses lorsqu’on veut concevoir un réseau parfaitement à l’extérieur d’une autorité centrale. Là, le souci n’est pas d’ordre moral, mais plutôt d’ordre pratique. Cette invention est-elle réalisable ? Là est la question. Et la réponse semble être un oui.

Dès sa conception initiale, Ethereum n’a pas été limité à un outil de transfert d’argent. Il s’agit d’un véritable ensemble de programmes exploitant la puissance d’un ordinateur grâce à des logiciels applicatifs. En addition, les développeurs trouvent Ethereum plus sympathique que Bitcoin. Microsoft l’a presque tout de suite soutenu. Alors que le Bitcoin a un franc succès auprès des résidents de la Silicon Valley, Microsoft marque ses préférences envers le programme Ethereum. Le langage de programmation de l’Ethereum lui est spécifique et il est nommé Solidity. Le réseau utilise Microsoft Visual Studio et Azure pour fonctionner. Ainsi, les usagers peuvent coder en utilisant le langage Solidity. Il n’a pas été simple de s’approprier l’appui d’un géant comme Microsoft, et par conséquent d’atteindre ses 30 millions de développeurs. Nous n’allons pas détailler les raisons qui suscitent l’intérêt des développeurs envers Ethereum, mais il y en a une qui n’est autre que la possibilité de bidouiller le réseau à loisir. On comparerait volontiers le bitcoin comme un Mac où toutes les applications sont déjà présentes et inchangeables. De la même façon, on considèrerait l’Ethereum à un ordinateur sous Windows. Chacun le concevra comme il veut. L’Ethereum trouvera donc des intéressés dans le monde du business où chacun peut l’ajuster par rapport à ses nécessités.

L’Ethereum a pour monnaie l’ether. C’est donc l’unité reçue lors d’un minage. Afin de devenir un utilisateur des outils du réseau, il faut participer en payant en ethers. L’achat et le stockage de cette monnaie sont donc possibles grâce à un e-wallet Coinbase si vous avez des dollars américains. Les utilisateurs peuvent troquer leurs Ethers et avoir des Bitcoins. Ce type de transactions est possibles sur les marchés de crypto-monnaies comme Gemini, BTC-e, Kraken, Poloniex ou encore GDAX. L’achat, la revente et la sauvegarde des ethers est simple, au même titre que les transactions de Bitcoins. De ce succès fulgurant, la valeur de l’ether a grimpé de 12$ à 380$ en un an. On peut même estimer cette ascension comme débutante, avec des limites imprévisibles.

Si les Bitcoins en circulation sont limités sur le long terme, les Ethers n’auront pas cette contrainte. Au contraire, les Ethers continueront d’être émis et la production n’est pas prévue de cesser. En août 2014, 60 millions d’unités de cette monnaie ont été opérationnelles, avec une valeur avoisinant les 18 millions de dollars. A l’époque de cette offre, il fallait 2000 ethers pour avoir un bitcoin. Ensuite, un plafonnement du nombre d’unités en circulation a été décrété : 18 millions d’unités chaque année. La création se fait donc à raison de 5 ETH par bloc, avec une extraction de bloc à des intervalles de 15 secondes. D’après les calculs, la création d’ethers s’élève à 10 millions d’unités par an. Aujourd’hui, 95 millions d’ethers ont donc été émis, avec une valeur en bourse équivalente à 36 milliards d’USD. En 2018, le décompte enregistrera 110 millions d’unités, contre 120 millions en 2019, puis 130 millions en 2020. Et les calculs se poursuivront ainsi. Malgré la croissance continuelle de l’offre, l’ether ne sera pas illimité, car sur le long terme, le pourcentage produit décroitra peu à peu.

Smart contracts

L’idée d’une machine universelle et partagée est bien séduisante actuellement. Elle pourrait être réalisée, au point que les utilisateurs auraient des applications permettant la recherche ou l’écriture d’un texte depuis cet ordinateur. Cet outil technologique est encore au stade d’embryon et il faut reconnaitre que rien ne peut encore être vraiment fait dans ce sens, en ce moment. Il faudra patienter des années avant d’avoir des applications de haut niveau, puisque leur développement complet nécessite du temps. Toutefois, une chose est déjà possible en ce moment. Il s’agit d’un programme exceptionnel qui a captivé l’univers des entreprises. Il a même motivé mon intérêt pour la technologie Ethereum. Il s’agit en fait du « smart contract », l’expression anglaise pour « contrat intelligent ».

Le smart contract, qu’est-ce exactactement ?

Vous l’avez certainement saisi : avec le Bitcoin, il est possible de procéder à des paiements ne nécessitant par l’intervention d’une entité financière privée ou étatique (qui pourrait arrêter les transactions pour une quelconque raison). En effet, la législation autour de ce type de paiement s’explique par des enjeux financiers. Les individus conviennent d’arrangements financiers pour définir le moment et les modalités de la réception et de l’envoi d’argent. Traditionnellement, ce type d’entente se fait sur le papier avec le conseil d’un représentant de la loi. En cas d’informations particulières à préciser dans l’entente, il faut en faire mention et vérifier le contenu. Au cas où une des parties aurait des doutes sur les termes employés dans le contrat, l’intervention d’un juge ou d’un représentant de la loi peut être d’une grande aide, car celui-ci définira le dû. Le tribunal peut décider de suspendre le fonctionnement des comptes bancaires d’une personne, de faire une rétention de ses revenus, afin de prélever le montant dû par les termes du contrat.

Ethereum change la donne puisque ces étapes liées au droit et à la mise en application du contrat peuvent être automatisées. On s’épargne la tâche de rédaction du contrat sur le papier. Le langage utilisé sera simplement Solidity, le code d’Ethereum. Il est possible de sauvegarder le contrat numérique sur la chaine de blocs Ethereum. Une fois que les termes du contrat sont accomplis, le paiement se fait de manière automatique par prélèvement à partir du compte spécifié et par envoi. Cette idée révolutionnera beaucoup d’aspects de l’économie grâce à l’automatisation des tâches, notamment celles liées au droit.

Savez-vous pourquoi l’écriture a été inventée ? Indice : ce n’est pas pour sauvegarder les déclarations d’amour d’un homme à une femme. Les sentiments peuvent en effet être exprimés par d’autres moyens non verbaux, et ce, depuis des lustres. L’origine de l’invention de l’écriture a été motivée par le droit. Elle servait alors à noter et à conserver les reconnaissances de dettes, mais aussi à collecter les termes de la législation. Elle est aussi un outil de la finance. Avec l’Ethereum dans l’univers technologique, le droit pourra s’introduire dans le monde digital. Ce système y contribue mieux que tous les autres, même la blockchain de Bitcoin.

Les domaines d’applications d’Ethereum sont innombrables. A titre d’exemple, prenons les paris dans le monde du sport. Un smart contract serait alors une entente entre deux parieurs qui mettent leur mise en commun dans un compte. A la sortie du score, le parieur gagnant va obtenir les gains, mais l’autre non. La procédure se fait de manière totalement automatique. Un autre domaine d’application serait aussi la mise en application des dernières volontés d’une personne. Il est possible de définir un testament au sein d’un smart contract. Une fois le décès noté sur la chaine de blocs, des envois de monnaie pourront être effectués automatiquement vers les comptes concernés. Les champs d’application peuvent s’étendre jusqu’à la maison connectée. Pensez à un verrouillage de vos portes par l’intermédiaire de votre connexion internet. Si votre bien est en location, un contrat intelligent peut être une garantie. Imaginez que vous puissiez verrouiller la serrure pour obliger les mauvais payeurs à s’acquitter de leurs loyers à temps. Cette application est aussi valable avec votre véhicule. En cas de manquement au paiement des mensualités de locations, l’emprunteur ne pourra pas démarrer la voiture. Le champ d’application des smart contracts de l’Ethereum est donc immense.

Pour résumer, cette blockchain rivalise avec les modes de paiement déjà en place. Beaucoup de structures, comme Fedwire (le système utilisé par la Réserve Fédérale des US), opèrent des paiements dans l’immédiat. Parmi les exemples connus, il y a aussi le protocole CHIPS servant dans les transactions entre banques au sein de la Chambre de compensation. En Grande Bretagne, CHAPS est le protocole utilisé par cette institution. En Chine, il s’agit du CNAPS. Pour l’Euro, c’est le TARGET2. Voici donc une petite liste des rivaux de l’Ethereum. Ces protocoles ont en jeu 400 milliards d’envois par an au niveau international, avec une croissance annuelle avoisinant les 7%. Autre exemple, VISA prend en charge 12% de la totalité (50 milliards d’envois annuels). Quand l’Ethereum sera sur le point d’atteindre ces chiffres, il devra pouvoir capitaliser au même titre que VISA (dont la capitalisation en bourse est de 250 milliards). Toujours dans les institutions connues, MasterCard a une valeur en bourse de 150 milliards. La valeur boursière des grandes entreprises financières mondiales équivaut actuellement à 500 milliards d’USD. Celle de l’Ethereum n’atteint pas encore 30 milliards d’USD.

D’après les estimations de quelques observateurs, les smart contracts pourraient prendre la place des représentants de la justice. En effet, le droit pourra très bien être intégré dans un système automatisé, mais prédire que les avocats ne seraient plus nécessaires est assez hâtif. Le système ne peut pas se passer d’avocats. Toutefois, ces professionnels devront avoir la capacité de concevoir des logiciels. Un représentant du droit pourrait très bien avoir des connaissances poussées en informatique. Les 5 années d’études universitaires ne suffiront plus et devraient être étoffées d’une formation reconnue en informatique. Bien sûr, cela n’est pas plus simple.

Un smart contract auquel on a donné un caractère légal a déjà été source de difficultés. Des hackers ont pu se servir du contenu du contrat pour prélever de l’argent. L’année passée, par une issue tout à fait légale, un individu a pu obtenir 5 millions de $ d’une DAO (Organisation Autonome Décentralisée). Les exploitants de la DAO n’avaient pas encore eu le temps de modifier le code que le contenu a déjà complètement disparu. Jusqu’à maintenant, l’auteur du vol n’a toujours pas été identifié. Bien entendu, la législation hors du cadre numérique n’est pas infaillible. Les smart contracts peuvent néanmoins subir des manquements et des bugs dans le cas où l’écriture du code comporte une erreur. Dans la vie réelle, les investisseurs sont assurés par quelques établissements experts. Jusqu’ici, on n’a pas pu retrouver une assurance identique offerte par les smart contracts qui devaient être en mesurer d’outrepasser ces établissements d’assurance. Toutefois, nous n’en sommes qu’au début, et il ne faut pas encore supposer que la solution n’existe pas.

Du fait de la multiplicité des champs d’application possibles de l’Ethereum, on ne peut pas faire une estimation précise du protocole. Cependant, son potentiel d’utilisation est plus élevé que celui du Bitcoin. Sa progression est remarquable en parallèle au Bitcoin. Les gagnants ne se limiteront donc pas à un seul système. Leur expansion dans le temps pourrait se faire en concomitance.

Les ICOs pour Initial Coin Offerings

Supposons que vous souhaitez faire un placement dans le démarrage d’une entreprise. Pour y réussir, vous devez remplir des conditions rigoureuses et démontrer votre expertise dans l’investissement. Ensuite, vous allez faire un placement de fonds qui sera lié à l’entreprise et qui ne pourra être récupéré avant un certain laps de temps. Bien que vous ne teniez pas compte de ce capital-risque, la somme investie dans la start-up ne reste pas des liquidités. Ces dix dernières années, une croissance du nombre de personnes demandant une négociation de leur contribution dans de tels investissements a été notée. La procédure reste encore compliquée et soumise à une règlementation stricte. Le placement dans des start-ups n’est pas aussi simple que le fait de choisir une opération en cliquant puis de trancher comme on le fait avec les entreprises déjà bien placées en bourse.

Les ICO (qui signifient en français « offres initiales de pièces de monnaie ») apportent une révolution dans ce domaine et facilitent à tous le placement financier dans des entreprises nouvelles. Quel est le mode de fonctionnement d’une ICO ? C’est en effet la mise en œuvre au niveau public de l’idée de smart contract. Dans l’ICO, il y a création d’un jeton. Ce jeton équivaut à une opération dans le contexte d’une incitation à l’épargne dont les modalités sont mentionnées dans un smart contract. Prenons pour exemple un MacDo en Russie. La franchise peut émettre un jeton en cadeau pour la vente d’un Big Mac. Supposons qu’il sera appelé RusskiMcCoin. L’investissement sur des millions de jetons RusskiMcCoin sera ouvert aux acteurs financiers et servira alors à l’ouverture de branches de MacDo dans ce pays. Lors de la vente de Big Macs dans ces filiales de MacDo, la répartition des dividendes aux investisseurs est gérée par un smart contract de manière automatique. Il sera aussi possible de revendre les RusskiMcCoins en possession d’un investisseur en faisant des échanges sur des plateformes spécialisées en Ethers ou en Bitcoins. La monnaie s’échangera contre des euros ou des USD, ou toute autre monnaie fiduciaire valable. Les ICO étant sur un registre partagé et décentralisé, sans aucune régulation extérieure, ils pourront changer la manière de fonctionner des subventions et des investissements.

La création de jetons servant aux levées de fond est devenue une alternative des sociétés pour éviter le capital-risque. Un peu comme le financement participatif, l’usage de ces jetons est autrement règlementé. En effet, c’est l’entreprise qui procède au crowdsourcing qui fixe les modalités. Jusqu’ici, la plus grande levée de fonds par ICO est FileCoin en août 2017 et a permis de mobiliser 250 millions d’USD. Ce réseau de sauvegarde décentralisé sera basé sur le protocole Ethereum (imaginé alors au départ par Vitalik Buterin). Le fonctionnement du système sera alors le suivant : l’utilisateur devient un mineur de FileCoin et sa machine peut figurer parmi les serveurs stockant les données. En contrepartie de la puissance de calcul nécessaire au stockage des informations, il obtiendra des FileCoins qui seront dans le futur remis en vente s’il le souhaite.

C’est l’entreprise émettrice de l’ICO qui détient jusqu’à un cinquième des jetons, tandis que les jetons restants sont utilisés à des objectifs bien définis (par exemple, en cadeau pour le minage). En 2014, l’ICO Ethereum a été pionnier du marché. L’offre a permis de collecter 18 millions d’USD, ce qui était un franc succès et une référence pour les ICO futures. La participation d’experts en investissements classiques comme Tim Draper et Andreessen-Horowitz a été remarquée récemment. Les ICO ont enregistré 2 milliards d’USD de placements. Vous avez la possibilité de vous informer sur les ICO en allant sur Coinstaker.com ou encore CoinList.co.

L’investissement dans les ICO : comment faire ?

Premièrement, l’investissement dans des ICO n’est pas à faire à la légère. Pensez à l’investissement dans les actions, ce qui nécessite une profonde connaissance des acteurs et des modalités de l’octroi des jetons. Une expertise en investissement de capital risque est donc indispensable. En effet, les pièges sont bien existants. Nous conseillons à ceux qui souhaitent faire des placements en ICO d’observer les grands investisseurs en capital-risque. Toutefois, comme le placement en ICO n’est pas une pratique accessible à tous, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de se lancer, car même les experts en la matière ont des chances de réussir à environ 10%.

En matière de placement de fonds, nous prenons en considération les grands investissements comme Ethereum ou Bitcoin. Ces sites ont déjà une structure bien en place, et leur valeur croît avec l’augmentation du nombre d’acteurs. Toutefois, ces plateformes sont basiques et comportent des restrictions, mais aussi un mode de fonctionnement déjà bien intégré. C’est donc, à notre avis, le plus intéressant pour des investissements au long terme.

Investir signifierait donc faire des achats et sauvegarder les actifs. Nous ne recommanderons donc pas les achats à la hausse. Il vaut mieux les faire uniquement à la baisse, comme lorsque la valeur du bitcoin descend de 25%, et patienter pour acheter au bon moment. Dans un futur proche, nous prévoyons une hausse par rapport à la valeur de 2014. Beaucoup de participants au minage aimeraient certainement échanger leurs actifs contre de la monnaie puissante, et les ventes croitront à ce moment-là. Il est également possible que la valeur du bitcoin puisse de nouveau atteindre 2000$. Nous avons déjà assisté à une diminution de 75% de la valeur du Bitcoin (comme lors du passage de 4000 à 1000 $) et ce cas de figure pourrait très bien réapparaitre. D’ailleurs, la volatilité du Bitcoin n’a rien à voir avec la stabilité du dollar américain ou de toute autre devise. En investissant, il faut se rappeler qu’une chute de 75% de sa valeur peut surgir à tout moment, et en tenir compte pour tout achat. Mais la diminution à une telle proportion peut être une occasion intéressante d’investir 3 fois plus.

L’investissement dans la crypto-monnaie nécessite, d’après notre avis, d’un wallet contenant majoritairement du cash (80%) et de la crypto-monnaie (20%). Ces dernières devises seront idéalement des ethers ou des bitcoins. La procédure nécessite ensuite un rééquilibrage trimestriel du contenu. En cas de hausse de la valeur des crypto-monnaies, pensez à les revendre et obtenir des liquidités, tout en gardant quelques-unes pour les laisser fructifier. En cas de diminution de la valeur, vous pouvez en racheter. C’est le meilleur moyen d’obtenir des gains progressivement, sans prendre le risque de perdre en cas de chute du cours.

Litecoin

A part le Bitcoin et l’Ether, une seule cryptomonnaie nous semble intéressante en termes d’investissement. Il s’agit du Litecoin, une devise qui fonctionne comme le Bitcoin et qui remplace d’ailleurs ce dernier sur plusieurs plateformes. Le Litecoin est devenu un moyen de paiement accepté par de nombreuses boutiques. Comme sa valeur est moindre même si elle est théoriquement similaire au Bitcoin, elle sert d’expérimentation aux modifications censées améliorer ce dernier. Les essais de mise à jour sont opérés sur le Litecoin. Avec la limitation des jetons, et l’augmentation du nombre d’utilisateurs, la valeur du Litecoin va aller en croissant. Si au début de l’année, le Litecoin se négociait à 5$, la valeur a aujourd’hui atteint 60$.

En cause, des améliorations comme le SegWit, accessibles désormais depuis Coinbase. Et comme l’invention du Litecoin est attribuée au CTO de cette plateforme (d’ailleurs la plus adoptée des portefeuilles de crypto-monnaies aux Etats-Unis), la monnaie est subventionnée par un grand nom du domaine. Ce détail a toute son importance. Le Litecoin est aussi très prisé par les personnes qui n’ont pas la possibilité de faire du minage de Bitcoins et se rabattent sur cette alternative. L’algorithme de Litecoin est plus accessible et convient mieux à des machines moins sophistiquées, ce qui donne alors de la place aux acteurs du minage à domicile. Aussi, les pionniers du minage de Bitcoins responsables de son succès se sont convertis en mineurs de Litecoins.

Litecoin a donc des utilisateurs fiables et passionnés, ce qui en fait un système intéressant pour investir. De plus, la croissance monétaire est prévue pour les prochaines années. On peut facilement concevoir des systèmes opérant dans le paiement de monnaies multiples qui opteraient pour le réseau le plus accessible (ou le plus rapide) à un moment donné, et balancer entre Litecoin et Bitcoin. Ce genre de pratique est courant dans le cadre des calculs parallèles, il est donc tout à fait imaginable dans l’univers monétaire. Avec l’augmentation du volume de transactions, et par conséquence du risque de redondances, on peut voir en Litecoin une alternative de stockage puissante pour le Bitcoin, d’autant plus que leur algorithme est structuré de la même façon.

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