Ripple

Entreprise naissante et innovante originaire de San Francisco, Ripple s’est étendue pour avoir des sièges à Londres, à New York, à Sydney mais aussi au Luxembourg.

Les activités de l’entreprise sont axées sur l’expertise en matière de solutions de paiement. La clientèle s’étend progressivement, ce qui, par conséquent, augmente aussi les investisseurs dans la start-up.

Ce genre d’entreprise est un des pourvoyeurs d’idées auprès des établissements bancaires ou se mettent en position de concurrent. Celle-ci joue dans les deux tableaux : offrir un moyen alternatif de transférer de la monnaie, et en même temps proposer aux banques des moyens de maintenir leurs activités dans les pays transfrontaliers.

Le systeme ripple

Ripple permet des paiements grâce au système de la blockchain. Son registre est imposant et permet le traitement de nombreux échanges. Il offre aussi la liberté de mouvements, et la diminution de la durée de traitement et des coûts. En effet, les commissions de transactions ne coûtent pas au-delà de 60% en passant par cette technologie. Par ailleurs, il présente l’avantage d’être opérationnel au-delà des frontières indépendamment du volume à transférer. L’avantage se situe aussi dans la possibilité d’intégrer la blockchain dans le système de l’utilisateur. A titre d’exemple, la Banque Nationale d’Abu Dhabi s’est mise à expérimenter la blockchain Ripple dans ses envois d’argents, notamment les mouvements au-delà des frontières. L’envoi est immédiat.

Ripple a déjà dans son portefeuille de clients une soixantaine d’institutions dont font partie UBS, Santander ou encore UniCredit. En effet, le programme a permis l’accélération des transferts d’argents de gros volume.

A part la gestion des mouvements de monnaie, cette chaine de blocs sauvegarde des données concernant les titres et les achats. De ce fait, le coût des opérations FX est amoindri.

Mais en tant qu’alternative aux méthodes habituelles, Ripple n’est pas dépourvu de coûts. La lutte contre l’usage de fausses identités explique en partie le coût de l’usage de ce programme. L’utilisateur est sûr de ne pas subir les malversations des spammeurs. En effet, la présence envahissante de ces derniers causerait une difficulté à la gestion du réseau.

Comme la blockchain de Bitcoin, celle de Ripple a une monnaie particulière dénommée XRP. Cette monnaie sert de liaison au sein de la blockchain en l’absence de possibilité d’échanger deux monnaies directement. La blockchain ne requiert aucun intermédiaire, abolissant le risque du créancier. Actuellement, la monnaie de Ripple continue à progresser et se place en 3ème position après le bitcoin et l’ether en termes de capitalisation.

Ripple : un peu d’histoire

En 2004, Ryan Fugger, un informaticien originaire de Vancouver a développé le Ripplepay, ce qui allait devenir par la suite le mode de paiement Ripple. Ce développeur s’est d’abord penché sur un moyen local d’effectuer des paiements. Il avait alors pour but de monter un système décentralisé de paiement destiné aux particuliers et à la collectivité en Colombie-Britannique, avec une monnaie hors du système. En 2005, il a donc réussi à monter un réseau universel destiné au paiement en ligne sécurisé baptisé RipplePay.com.

En 2011, inspirés par l’idée de Fugger, Jed McCaleb (eDonkey), David Schwartz et Arthur Britto, ont conçu un système monétaire digital permettant la vérification des envois par les utilisateurs. Ce système est différent de celui du bitcoin dont les transactions sont maintenues par le minage et donc la blockchain est très longue. Ce système se démarque donc par son indépendance aux entités centralisées, par la consommation moindre d’énergie (en comparaison aux bitcoins) et par sa rapidité d’exécution.

En 2012, les concepteurs se sont étoffés de la collaboration de Chris Larsen (le fondateur de Prosper et E-Loan). Ils ont alors discuté de leur conception avec Fugger. Une concertation avec les inscrits du réseau Ripple s’en est suivie, se terminant avec le don de Ripple par Fugger à l’équipe. Au mois de septembre 2012, cette dernière a monté le projet OpenCoin.

L’entreprise ainsi fondée a alors conçu le Ripple Transaction Protocole (abrégé en RTXP) qui n’est autre qu’une innovation en matière de paiement. Grâce à l’amélioration du système inventé par Ryan Fugger, les envois de monnaies sont immédiats et vont de pair à pair. Les frais et l’attente relatifs au système financier classique sont donc désormais contournables. De plus, les devises échangeables sont nombreuses (devises fiduciaires incluant le yen, les roupies, le RMB, et métaux précieux). Afin de garantir la fiabilité du système, l’entreprise a basé le fonctionnement du Ripple sur un registre géré en collaboration par les serveurs actifs grâce à une comparaison en temps réels des mouvements de monnaie enregistrés. Il n’y a aucune restriction quant à l’identité des possesseurs de serveurs (banques ou autres acteurs financiers).

La monnaie cryptographique lancée par Ripple est dénommée XRP et fonctionne un peu comme les bitcoins. La monnaie est utilisée par les établissements financiers dans leurs transferts à moindre coûts, avec moins d’attente.

Google Ventures et Andreessen Horovitz figurent parmi les premiers à investir dans OpenCoin. En juillet 2013, l’entreprise a lancé sa filiale XRP Fund II en Caroline du Sud. Celle-ci sera appelée ensuite XRP I. Tout de suite après, Ripple proclame qu’un pont relie désormais le protocole avec celui de Bitcoin. Par conséquent, un membre du réseau de Ripple est autorisé à faire des envois de monnaie (indépendamment de la devise) vers une adresse Bitcoin. La collaboration de l’entreprise s’est aussi étendue, notamment avec la société ZipZap. En septembre de la même année, le nom de l’entreprise a été modifié en Ripple Labs Inc, toujours sous la direction de Chris Larsen. Ce fut aussi la période où le serveur Ripple a accédé au statut de logiciel accessible à tous. L’entreprise est restée aux rênes du protocole de vérification pouvant être intégrés aux systèmes bancaires classiques. Le mois suivant, l’association de l’entreprise avec ZipZap est considérée par la presse comme un danger pour les activités de Western Union.

L’année 2014 fut celle de la participation à divers projets portant sur l’amélioration du système. Entre autres, il y a eu la conception d’une application iOS destinée aux possesseurs d’iPhone de procéder à des transactions à portée de main. Actuellement, cette application n’est plus valide. En juillet de la même année, un langage de programmation différent a été mis en route par l’entreprise. Appelé Codius, celui-ci visait à innover la création de smart contracts. D’après l’allocution du PDG en décembre, la priorité ne serait pas à l’invention d’une monnaie digitale nouvelle (vu le nombre de monnaies numériques déjà opérationnelles) ; ce serait plutôt l’utilisation de cet outil technologique pour bâtir une structure de paiement non centralisé.

En 5 ans, la technologie de Ripple a donc été de plus en plus approuvée par les établissements financiers, qui l’ont choisie comme alternative de transfert d’argent pour leurs clients. En effet, les envois transfrontaliers sont devenus possibles pour les particuliers, les entreprises, les banques. D’ailleurs, le PDG Chris Larsen prône la simplification des procédés de transferts grâce au système point à point qui est à la fois fiable et qui ne nécessite pas des coûts faramineux, une aubaine pour les banques. En début 2014, la banque en ligne allemande Fidor Bank a été le premier partenaire utilisant la technologie de Ripple. Au mois de septembre de la même année, une banque américaine, la CBW Bank du New Jersey a aussi évoqué son souhait d’utiliser Ripple pour ses transactions. Au mois de décembre, l’entreprise a signé un accord de collaboration avec Earthport, un acteur du paiement international. Cette coopération intègre l’utilisation du programme Ripple dans le fonctionnement des paiements d’Earthport. Ce dernier est d’ailleurs le service utilisé par l’HSBC ou encore la Bank of America. Ses clients se répartissent en 65 nationalités. Avec cette collaboration, Ripple est pour la première fois utilisé en réseau. A la fin de l’année 2014, le XRP avait une valeur dépassant 200% de croissance. Cette ascension lui a permis de surpasser la valeur du litecoin et d’accéder à la seconde place en termes de crypto-monnaies. Le Ripple fut désormais capitalisé en bourse à raison de plus de 500 millions d’USD. L’année 2017, 9 milliards d’USD ont été capitalisés en bourse.

Au début de l’année 2015, la Banque allemande Fidor a évoqué son intérêt pour l’utilisation de Ripple afin d’établir un réseau mondial de paiements immédiats. En avril de la même année, Western Union a aussi mentionné son souhait d’essayer le protocole. A la fin du mois de mai, la banque australienne Commonwealth a fait la même annonce concernant les transferts internes d’argent. Le soutien explicite de Ripple Labs à la législation étatique concernant la monnaie cryptographique date de 2012. D’après les dires de ses dirigeants, la présence d’une législation contribue au développement des entreprises. En mai 2015, Ripple Labs a dû s’acquitter d’une contravention s’élevant à 700 000 $ pour avoir violé la loi sur le secret bancaire. En effet, les termes de loi ont été étoffés en 2013 par le « Financial Crimes Enforcement Network ». Face à cette sommation, l’entreprise a rectifié le tir pour être en conformité, et a inclus une entente concernant la mise à jour du protocole et l’instauration d’un rideau de protection sur les sociétés utilisant ses services financiers. Il ne s’agit pas de changer le fonctionnement du système Ripple, mais plutôt un renforcement du contrôle et de l’analyse des transactions AML. Dès 2017, les utilisateurs opèrent avec la version 0.70.1, également appelée Rippled.

En 2015 – 2016, l’entreprise Ripple a connu une nette croissance. En avril 2015, un siège a été ouvert à Sydney, en territoire australien. Mars 2016, ses bureaux londoniens sont opérationnels. Trois mois après, Ripple est présent à Luxembourg. Les annonces d’essais faites par des sociétés souhaitant utiliser Ripple se sont alors succédé.

En juin 2016, l’entreprise s’est vue décerner une BitLicence par l’Etat de New York (ce qui la place en numéro 4 des sociétés ayant cette licence).

En août 2016, la filiale asiatique de Ripple a fait part de la mise en route d’un groupe bancaire japonais faisant intervenir le protocole Ripple dans ses opérations financières. Deux mois plus tard, le consortium bancaire composé de 42 établissements a été établi de manière officielle. Un an plus tard, ce même consortium a réuni 61 établissements, ce qui équivaut à 80% des actifs du pays.

En septembre 2016, l’entreprise informe sur la mise en place d’un groupe interbancaire destiné aux virements globaux fonctionnant avec le protocole de distribution. Le réseau, appelé alors GPSG pour « Global Payments Steering Group » regroupe entre autres des grands noms comme la Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Banque Royale du Canada, la Bank of America Merrill Lynch ou encore UniCredit. Cette association bancaire aura pour objectif de surveiller l’instauration et l’application des règles liées aux transferts d’argent utilisant le protocole Ripple, et surveiller la conformité aux normes de ces opérations. Ses activités incluent aussi à aider le système à maintenir ses capacités.

L’aubaine Ripple : un univers paradoxal

A y réfléchir, on se rend compte de la lenteur inexpliquée du milieu des paiements internationaux.

Notons à quel point il est facile d’envoyer ou de recevoir des albums complets de chanteurs sur notre smartphone même lorsqu’on se trouve en plein désert. Et pourtant, transférer des chiffres sous forme de devise dans un pays lointain demande que l’on paie plus et qu’on attende des jours. Quand vous êtes allé sur la plateforme Coinbase pour vous fournir en Bitcoins en utilisant le virement depuis votre compte bancaire, quelle a été la durée de l’attente ? Presque une bonne semaine, non ?

Les outils technologiques permettant des transferts d’argent momentanés au niveau international existent bel et bien. Et pourtant, le milieu semble accuser d’un retard inexpliqué.

On peut très bien supposer, logiquement, que les établissements financiers qui profitent de toutes ces commissions prises sur les transactions ne semblent pas vouloir se hâter et apporter un peu d’innovation, tellement le système classique leur profite bien.

Le monde des finances a jalousement conservé les informations pour que celles-ci ne soient pas accessibles aux non-initiés. Avec des termes techniques qui découragent le citoyen lambda, l’infantilisant même au point de croire que tout ce domaine dépasse ses facultés de compréhension. Quand vous entendez « obligations adossées à des créances garanties » ou encore « assouplissement quantitatif », vous y perdez votre latin.

Et pourtant, contre toute attente puisqu’il collabore avec ce milieu financier fermé, Ripple se démarque des autres idéologies autour de la monnaie cryptographique.

Les mouvements d’argent transfrontaliers ont atteint une moyenne annuelle de 155 milliards d’USD. Prenons comme exemple l’utilisation généralisée de PayPal par lequel un envoi coûte 3,4%. Je reconnais que ce taux de commission est élevé, mais tous les utilisateurs le savent, ces frais sont déduis des montants envoyés. En tenant compte du nombre d’utilisateurs, on conclut que 4,495 trillions de dollars sont versés à PayPal (cela se ferait aussi avec n’importe quel établissement financier). Le traitement de ces transactions prendra certainement plusieurs jours.

Les changements qu’apporte Ripple

Beaucoup a été dit, et on peut en conclure que Ripple est une société qui veut faire avancer l’univers des finances.

C’est sûr, beaucoup de ceux qui développent d’autres monnaies cryptographiques aimeraient bien obtenir un pourcentage quelconque du marché (intégrer un espace commercial énorme au potentiel grandissant mais difficile à dominer). Avec l’entrée dans l’univers des crypto-monnaies, une entreprise gagnerait une grande place dans le marché financier. Ripple fait certainement partie de ces entreprises.

Le lancement de Ripple n’a eu lieu qu’en 2012. Aussi, il est au stade embryonnaire dans un univers financiers où des banques ont déjà consolidé leur présence en termes de siècles. En effet, l’entreprise génère des revenus, vu son réseau de blockchain composé d’une centaine d’établissements (entre autres, il y a Westpac, BBVA ou la Standard Chartered Bank). En somme, des acteurs influents de la finance.

Pour cerner le fonctionnement du système, vous allez devoir comprendre les RTGS/RTXP (nous vous expliquerons dans la foulée).

Supposons que vous fassiez un envoi de Bitcoins, le cours est immédiatement régulé selon les prix du marché (ne pensez pas aux délais d’attente ; c’est vrai qu’avec Ethereum, nous éviterons la polémique). Ce concept représente le RTGS (pour Real time Gross Settlement System) qui n’est autre que le « système de règlement brut en temps réel ».

Le système de Ripple fait appel à ce qu’on appelle des passerelles. Il s’agit d’un registre global regroupant des liens ressemblant à des blockchains privées. Les établissements financiers, entreprises et gouvernements ont accès à Ripple depuis ce portail digital, dénommé alors RippleNet ou encore RTXP pour « Ripple Transaction Protocol ». Ce détail fait la fierté de l’entreprise.

Au moment où une institution publique ou privée quelconque essaie d’accéder au RTXP, son accès à d’autres passerelles se trouve accéléré, mais aussi possible à un coût nettement diminué. Par ailleurs, le protocole offre la possibilité de faire des transactions à l’aide de monnaie fiduciaire (dollar américain ou euros) ou d’autres monnaies cryptographiques (Ether, Bitcoins).

Les efforts de Ripple se sont concentrés sur l’envoi de grands montants d’argent au-delà des frontières. C’est le cas des sociétés comme Amazon ou Apple qui enregistrent des transactions en milliards d’USD et qui pourraient très bien intégrer la clientèle de Ripple.

Notons aussi que Ripple agit en tant que plateforme de change pour diverses devises. Mais cette activité nécessite une assurance de possession de liquidités. L’actif digital XRP joue son rôle dans cette branche. En effet, il offre aux établissements bancaires et aux acteurs du paiement en ligne suffisamment d’argent à manipuler.

Malgré le fait que Ripple ait un fondement qui réponde aux attentes des sociétés influentes, l’entreprise n’offre quasiment rien de spécial aux clients particuliers. Le protocole RTXP n’a aucun bénéfice notoire au client lambda. De ce fait, les modalités de réception et d’envoi de monnaie du particulier n’évolueront certainement pas. Le but de l’entreprise est d’apporter des innovations sur les mouvements d’argent au niveau international, et ce, pour les envois de plus grande envergure.

Ripple souffre parfois de la comparaison avec Bitcoin. Pourtant, ses capacités d’envois sont énormes. Celles du Bitcoin sont d’environ 15 envois/seconde. Il n’y a pas à comparer puisque le système de Ripple en fait 100 fois plus.

Système de fourniture de Ripple

Un détail essentiel à savoir sur la monnaie XRP de Ripple : il existe une quantité définie de monnaie. Les XRP sont déjà tous créés et le stock équivaut à 100 milliards. Les jetons opérationnels à ce jour sont au nombre de 38,6 milliards. Ceux qui ne sont pas encore utilisés sont la possession de Ripple Labs.

En mai 2017, une publication a mentionné le souhait de Ripple de débloquer des crypto-monnaies d’une valeur de 55 milliards. Cette opération se veut comme une garantie de la fourniture de XRP.

L’entreprise promet ces jetons de XRP aux associés potentiels (que ce soit des sociétés ou des établissements bancaires), surtout comme une garantie de la présence de liquidités à mettre sur le marché.

Jusqu’ici, ces XRP sont sauvegardés dans un escrow, une sorte de portefeuille virtuel commandé par des contrats intelligents (un peu comme les contrats Ethereum mais qui sont distincts sur plusieurs points). Toutefois, nous éviterons de nous étaler sur ce point ici.

Ripple : une structure qui n’est pas totalement décentralisée

Actuellement, des XRP d’un volume équivalant à 55 milliards sont en possession de Ripple Labs. Cela implique la centralisation du système, du moins à un certain niveau, en comparaison des autres monnaies cryptographiques.

Toutefois, la vision du créateur et CEO de Ripple Brad Garlinghouse est toute différente.

D’après ses dires, le système de Ripple est décentralisé. En effet, la suppression de l’entreprise n’aurait aucun impact sur l’existence de la monnaie XRP et de son fonctionnement. Et c’est la preuve la plus tangible du fait que la monnaie n’est pas centralisée.

La technique utilisée par Ripple pour décentraliser son système a été divulguée par l’entreprise en mai 2017. Des moyens de diversifier les machines en charge de la validation des blocs du registre XRP ont été diffusés, notamment l’extension à 55 nœuds deux mois plus tard. Ensuite, des nœuds tiers ont été additionnés à ce système déjà en place, avec l’annulation d’un nœud sur trois, afin de supprimer les entités uniques contrôlant le XRP.

Pour déterminer la centralisation ou non du réseau Ripple, on peut dire qu’il s’agit d’un curieux assortiment. En effet, l’entreprise dit avoir plus de 50% de la monnaie qu’elle a produite, promet un déblocage du reste, mais traite en priorité l’accès au réseau à de nouveaux associés. Cette action augmente la crédibilité et la valeur de cette monnaie.

Le caractère centralisé du système peut avoir ses avantages. Toutefois, il sera peu apprécié des adeptes de la décentralisation, point capital de l’univers de la monnaie cryptographique. Parlant de décentralisation, si vous êtes en quête d’une monnaie fonctionnant dans un système complètement décentralisé, pensez à Monero.

Ripple : qui a inventé cette monnaie digitale ?

Le Bitcoin, première crypto-monnaie, est réputé pour l’identité énigmatique de son inventeur, ce qui en augmente même l’intérêt que le public. En effet, le créateur reste inconnu puisqu’on ne sait qu’un nom : Satoshi Nakamoto. D’ailleurs, personne ne sait ni le genre ni le nombre de personnes derrière ce pseudonyme. Au contraire, les inventeurs du Ripple sont bien connus. C’est la start-up Ripple Labs basée en Californie qui a lancé la monnaie en 2012. Ripple a vu le jour 4 ans après le Bitcoin.

Mode de fonctionnement du Ripple

La production du Ripple a été basée sur le système de blockchain. On pourrait être tenté de croire que le successeur est une copie du Bitcoin pour cette raison. Mais non, la blockchain est le seul point commun à ces deux crypto-monnaies. Les deux monnaies n’ont rien de similaire.

Le Bitcoin a été inventé dans le but d’avoir une monnaie utilisable pour transférer de la valeur sans le contrôle d’une entité centrale. Dans ce cas particulier, la chaine de blocs servait à assurer la crédibilité et l’authenticité des mouvements de monnaie, en raison de la transparence du registre vis-à-vis des utilisateurs.

Quant au Ripple, dont la totalité de la monnaie a déjà été produite (on parle d’un pré-minage des crypto-monnaies) par l’entreprise créatrice elle-même, il démontre le souhait de monter une monnaie de manière plus centralisée. D’ailleurs, les XRP en ligne sont la possession de personnes au nombre très limité, incluant déjà les fondateurs.

Ripple : les virements interbancaires

Il est difficile d’expliquer les tenants et les aboutissants du Ripple en omettant de mentionner ce qui a engendré sa réussite remarquable, et qui démarque le Ripple à côté des autres monnaies cryptographiques (notamment le Bitcoin). En effet, la technologie utilisée pour le transfert est ici indépendante de la monnaie elle-même, c’est-à-dire le XRP. Ripple a donc à offrir plus qu’une monnaie virtuelle !

La création de Ripple s’est faite dans le but de se servir de la chaine de blocs pour rendre les paiements entre les banques plus simples. La réussite du protocole Ripple n’a pas été loin de masquer la monnaie cryptographique de l’entreprise. La position du pourvoyeur de transactions interbancaires Swift s’est même retrouvée menacée par sa présence sur le marché. En effet, depuis quelques mois, Swift a subi un hacking par des individus qui sont parvenus à envoyer des ordres de transfert falsifiés depuis des banques utilisant le réseau.

La fiabilité de Ripple semble donc être plus reconnue, vu que les transferts entre banques sont plus accélérés et coûtent bien moins chers. Lorsque les envois au-delà des frontières sont réalisés en XRP, ils sont immédiats (les autres protocoles prennent des jours entiers), mais les frais de transaction sont aussi très modiques (nettement moins chers que les frais imposés par la concurrence). Grâce au protocole de Ripple, il est possible d’acheter des XRP, mais aussi d’envoyer de l’argent sous forme de devises régulières (dollar américain ou euro). A l’opposé du fonctionnement des autres monnaies cryptographiques (comme le Bitcoin), la validation des mouvements de monnaie reste la tâche d’une entité centralisée, et ne se fait pas en fonction de la monnaie elle-même.

Il est donc logique que ce système plaise aux établissements bancaires influents comme UniCredit, la Bank of America ou encore UBS ou le Crédit Agricole. Ils ont choisi le système Ripple et ont expérimenté l’utilisation du protocole au sein de projets tests. Evidemment, le soutien apporté par ces géants de la finance mondiale sur la notoriété de Ripple, tant pour le système que pour la monnaie virtuelle, est à son avantage.

Ripple 2017 : Croisance de 36 000%

Achat plus intéressant que le Bitcoin

A l’évidence, le Ripple coûte moins cher que le Bitcoin. En janvier 2018, la valeur du XRP était de 1,35 $ alors que la valeur d’un BTC était de 11 291 €. Un tel écart est avantageux pour le XRP : c’est devenu une monnaie plus accessible et cela encourage les particuliers à faire des investissements dessus. Avoir des centaines de XRP est bien plus pratique que de posséder un BTC.

Le Ripple : une croissance plus rapide

En une année, le Ripple est la seule crypto-monnaie qui a pu croitre en valeur de 36000%. Essayons de comparer avec le Bitcoin qui n’a connu une croissance que de 1 318%, ou encore avec l’Ether qui a enregistré 9 162 %.

A ce même moment, les Ripple capitalisés en bourse se sont chiffrés à 52, 220 milliards d’USD. De ce fait, l’entreprise s’est positionnée dans les 3 crypto-monnaies les plus développées, d’après coinmarketcap.com. En tête de liste, il y le Bitcoin avec 189,963 milliards d’USD, suivi de l’Ethereum avec 100, 662 milliards d’USD.

L’intérêt des gens envers le Ripple continue également de croitre. D’après Le Point, ce serait la monnaie virtuelle qui se développe le plus derrière le Bitcoin. Dans Forbes, le PDG de Polymath (un site utilisant la chaine de blocs pour le lancement de nouvelles monnaies cryptographiques), Trevor Koverko a constaté que le nom et le système de Ripple mettaient les particuliers à l’aise. Dans Le Temps, la monnaie suscite un questionnement, notamment sur la possibilité qu’elle succède au Bitcoin. Dans Les Echos, le Ripple a eu son heure de gloire à travers un billet intitulé « Ripple, la crypto-monnaie qui a fait mieux que le Bitcoin en 2017 ».

Ripple : une monnaie plus stable

Le Ripple dispose d’un autre atout que l’on remarque en étudiant les fluctuations de sa valeur. En effet, c’est une crypto-monnaie stable, et une des plus stables qui existent. A côté des autres monnaies cryptographiques, le Ripple se démarque par une volatilité minime, en raison, notamment, de la possession des 2/3 des coins par l’entreprise Ripple Labs. Les grandes fluctuations de valeurs sont généralement expliquées par les achats de grands volumes effectués par des particuliers de toutes parts. Remarquez toutefois que les Asiatiques sont les plus motivés par les échanges de crypto-monnaies, mais ils sont surtout intéressés par le Ripple. Un quart des transactions de XRP ont lieu depuis la Corée et un dixième depuis Hong Kong.

Faire un investissement porteur dans le Ripple

L’achat de Ripples est un parcours de combattant pour l’investisseur particulier. En effet, l’entreprise ne met pas les jetons en vente à des individus quelconques. Remarquez aussi qu’aucun site d’échange fiable, de surcroit en langue française, n’est encore opérationnel pour la transaction d’euros vers des XRP. Pour bien faire, nous recommandons l’achat de BTC ou d’ETH, et procéder ensuite à une conversion en XRP. Mais pour cela, il faut aussi commencer par avoir un portefeuille destiné aux XRP. Soyez prudent car les sites imposent souvent un seuil minimal pour que la transaction soit possible, et celui-ci peut être très élevé par rapport au montant que vous voulez placer.

Un autre moyen peut permettre d’avoir de bons placements sur Ripple : le trading. C’est plus facile à faire. Pour cela, offrez-vous l’expertise d’un coursier qui va faire l’achat et la revente par CFD. Seulement, cette option ne vous permet pas de réellement posséder vos Ripples car le CFD que vous aurez acquis n’est qu’un outil annexe.

Notons que le fait de trader des monnaies virtuelles est libre de tout contrôle règlementaire en Europe. Ainsi, nous recommandons la limite des placements ou leur diversification, car le risque est élevé.

Les banques collaborant avec Ripple

RippleNet intègre un dixième des établissements bancaires les plus influents au niveau international, que ce soit pour le placement d’actifs ou la relation de client. Ces banques sont à des niveaux différents dans l’usage du protocole de paiement Ripple et leur nombre est constamment en croissance.

Parmi ces banques, il y a :

  • Le Crédit Agricole – détenteur de la 11ème place au monde (et numéro 3 des banques européennes), possède 1,82 trillion $ en actifs – s’occupe du transfert de fonds de ses employés locaux et transfrontaliers.
  • Le MUFG – un des premiers collaborateurs de Ripple – numéro 5 sur le podium mondial avec 2,6 billions $ en actifs

D’autres banques du Top 20 comptent aussi parmi les collaborateurs de Ripple :

  • Le Crédit Agricole
  • La Bank of America
  • Le Mizuho Financial Group
  • La banque Santander

La grandeur de RippleNet est donc reconnue par les établissements monétaires les plus puissants. L’intérêt ne se place pas uniquement dans les chiffres mais surtout dans une relation de proximité avec la clientèle à laquelle Ripple propose un mode de paiement de haut niveau, mais aussi des actions sur l’entreprise, et une extension des activités sans crainte de s’investir.

Le reste des banques classées parmi leurs actifs comptent 8 autres intégrées dans RippleNet:

  • UniCredit
  • RBC
  • UBS
  • HSBC
  • Standard Chartered
  • Western Union
  • BMO
  • Westpac

Des établissements bancaires en Asie ont également intégré le protocole Ripple pour leurs transferts transfrontaliers de monnaie (EAU, Singapour).

Ils ont déclaré avoir choisi la blockchain Ripple pour leurs sites de paiements à l’international.

Ce sont :

  • Rakbank (Emirats Arabes Unis)
  • Axis Bank (Inde)
  • Standard Chartered (Singapour)

Les transactions entre l’Inde et Singapour, évaluées à 15 millions de $ auront lieu grâce au protocole RippleNet intégrées par les deux dernières banques. Axis Bank va aussi investir dans les transactions au-delà des frontières entre l’Inde et les Emirats Arabes Unis. Cette voie est empruntée annuellement par un volume estimé à 12,6 milliards de $.

Grâce à la chaine de blocs développée par Ripple, le temps de traitement des envois se trouve nettement diminué, et les coûts le sont également.

Ripple a aussi trouvé faveur auprès de la Banque Nationale d’Abu Dhabi et sera désormais son protocole de paiement sur les mouvements internationaux.

Cette même banque a donc intégré le système dans le programme qu’il utilise. Cette opération permet aux clients locaux un virement instantané d’argent direct de compte à compte. Avec Ripple, le transfert s’opère tout de suite. Et comme les Emirats Arabes Unis (où l’établissement bancaire siège) font partie des pays qui envoient le plus des fonds à l’étranger, on peut penser que Ripple aura encore plus d’adeptes grâce à cette collaboration.

Des établissements bancaires puissants ont commencé à expérimenter le protocole Ripple dans leurs projets tests.

Jusqu’ici, ces établissements utilisant Ripple en phase d’essai ou à titre établi comptent UniCredit, Western Union, SAP et UBS. Les virements ne concernent encore que les mouvements entre les filiales basées dans d’autres régions du globe.

Quant aux banques Santander et American Express, elles ont déclaré vouloir utiliser le protocole pour la gestion des transferts à l’international.

La jeune entreprise siège à San Francisco et s’est donné le but d’accompagner les acteurs de la finance à gérer les paiements au niveau international via une chaine de blocs. Ses collaborateurs actuels comptent une centaine de sociétés dont :

  • Google Ventures
  • Andreessen Horowitz

Ou des établissements bancaires dans la trempe de:

  • Banco Santander
  • Standard Chartered
  • American Express

Le trading de Ripple est-il risqué?

Ripple présente le risque similaire à tous les autres actifs financiers, celui de la fluctuation des cours. Tantôt haut, tantôt bas, le prix change en fonction des demandes et des offres du marché. Et pourtant, c’est ce risque même qui permet le trading.

Comme Ripple s’est trouvé de nombreux adeptes dans les milieux financiers de haut niveau, on est peu certain de l’existence de grandes vagues au niveau de son taux dans le futur proche.

Un compte Ripple est supposé détenir 20 XRP en économie (en comptant des commissions de 0.00001 XRP pour toute transaction). Cette précaution prévient l’envahissement du réseau par des hackers. Quoi qu’il en soit, Ripple pratique encore des coûts très abordables.

Le minage du Ripple est-il envisageable ?

La percée du Bitcoin a augmenté la popularité du mining de monnaies virtuelles, les internautes y voyant un moyen de gagner des gains de manière complètement passive.

Actuellement, le minage du Bitcoin demande pourtant une énergie croissante, causant une baisse de la rentabilité de l’opération. Les adeptes des crypto-monnaies se rabattent alors sur les altcoins, et litecoins, ces monnaies alternatives pour un minage plus porteur, vu que ce type de minage n’est pas exigeant en termes de matériel.

Pour que les dépenses du minage ne soient pas exorbitantes pour le budget personnel, il est possible de le faire en ligne. L’opération se fait sur des plateformes dédiées dont Genesis Mining ou encore Minergate. Pour savoir si le minage d’une monnaie virtuelle est ou non avantageuse, l’internaute peut se référer à des sites spécialisées en analyse comme WhatToMine et Cryptopia. Il est en effet prudent de faire une étude approfondie du résultat possible et ne pas s’y lancer intuitivement.

Que penser du Ripple ?

Le minage de la monnaie XRP n’est pas accessible aux individus qui ne collaborent pas avec Ripple. Le token de cette monnaie est considéré comme déjà miné, avant son introduction dans le protocole. Cette étape a donc déjà été effectuée par les programmeurs travaillant au sein de Ripple.

Il s’agit plutôt d’un minage par consensus. En effet, l’outil de calcul de Ripple est différent de celui du Bitcoin. Il n’exige pas que tous les blocs du réseau soient validés par les utilisateurs. Un serveur Ripple a ce qu’on appelle une UNL ou « liste de nœuds unique ». La validation se fait grâce à l’approbation des nœuds majeurs, qui donnent aussi la chronologie des mouvements de monnaie.

Les amateurs du Bitcoin ont toujours blâmé le concept de préminage de la monnaie du Ripple. D’après eux, une telle conception de monnaie apporte peu en matière de sécurité comparée à la chaine de blocs classique. Le Ripple fonctionne de manière centralisée, et pourtant fait référence en matière de sécurité et de fiabilité.

Que gagne-t-on au pré-minage de token ?

Les gains passifs par minage de Ripple n’existent pas. Cette caractéristique de la monnaie est intéressante, et nous allons vous expliquer pourquoi.

Afin d’éloigner les pirates, l’entreprise a mis au point une structure de commission qui supprime systématiquement un petit volume de Ripple sur toute transaction qui s’opère (note : il est actuellement établi à 0.00001 XRP).

L’entreprise n’a laissé circuler que 100 milliards de tokens, ce qui entrainera une diminution progressive des tokens échangeables. La monnaie deviendra ainsi plus rare, ce qui aura pour conséquence une croissance de valeur. Ainsi, ceux qui auront fait des placements plus tôt en bénéficieront.

Obtenir des Ripple

Le minage n’étant pas possible, il y a d’autres moyens de gagner des Ripple sans payer. Il s’agit des faucets.

On appelle faucet un site qui offre de la crypto-monnaie contre les vues des utilisateurs sur la publicité ou les captchas.

Une seule chose est demandée à l’internaute : inscrire l’adresse de son portefeuille Ripple et prouver à travers la captcha qu’il est vraiment humain.

Ces sites existent mais sont bien rares. Essayez ripplefaucet.info si vous sentez que la chance peut vous sourire.

Avis de non-responsabilité : La valeur des crypto-monnaies est uniquement fondée sur la conviction des utilisateurs. Ce que nous recommandons ici se résume à l’expérience de notre équipe et ne vise pas à vous inciter à faire des investissements ou à vous garantir des gains.

Ripple dans le futur

Ripple poursuit son lot d’améliorations avec plus de coopérations avec des organismes d’envergure internationale. Il peut donc facilement devenir un élément gênant.

Des contrats de collaboration ont été instaurés dernièrement. Le groupe japonais MUFG contrôle la mise en place de la règlementation relative au paiement. Dans le même contexte, il a été demandé à un collectif bancaire spécialisé dans les transferts globaux de se pencher sur les droits et les devoirs relatifs à ces outils technologiques. Dans ce collectif, on compte Santander, BAML et RBC.

Au Japon, un consortium bancaire a utilisé l’outil de Ripple dans le but d’en faire un usage commercial d’ici la fin de l’année. En d’autres termes, 40% des établissements bancaires japonais sont en lien avec Ripple. Les banques RBS et BAML adopteront Ripple en 2018 afin d’améliorer le virement transfrontaliers pour les entreprises de commerce.

Au fil de la croissance du réseau et de l’impact sa notoriété grandissante, l’entreprise constitue une aubaine pour les investisseurs. Il faut encore à Ripple une certaine expérience à acquérir pour être au niveau de Bitcoin. L’entreprise n’a évolué que depuis 5 ans alors que Bitcoin est présent depuis 8 ans. Cependant, elle a bien le potentiel de faire croitre sa valeur en suivant les pas de Bitcoin.

Domination possible du marché par Ripple ?

L’assujettissement du Ripple vis-à-vis du Bitcoin peut toutefois être tempéré. Le cours de la monnaie Ripple est bien plus stable que celle du Bitcoin, en raison de la spéculation moindre.

En addition, Ripple est porteur d’une certaine assurance pour les acteurs financiers. Entre autres, comme les crypto-monnaies sont mal perçus à cause de l’inexistence d’une régulation, Ripple donne une vision contraire plus rassurante. En effet, la monnaie est détenue par l’entreprise Ripple Labs.

Au-delà de la simple monnaie cryptographique, Ripple est aussi intéressant pour les investisseurs du monde financier en raison de la chaine de blocs qu’il a développé et qui lui sert de fondement. La blockchain lui apporte sa valeur potentielle et un essor pouvant surpasser celui du Bitcoin. La collaboration de Ripple avec des organismes puissants dans le monde de la finance lui rapporte des points en matière de notoriété. Cependant, le réseau utilisé par ces établissements bancaires n’est pas dépendant de la monnaie XRP mais peut rester sur la monnaie traditionnelle.

Il est important pour nous de vous faire un rappel concernant les crypto-monnaies. Avant toute décision d’investissement (ou de spéculation sur les changements du cours), il est important de saisir tous les aspects de la monnaie choisie, mais surtout le fonctionnement de la chaine de blocs. En effet, Ripple et beaucoup d’autres sont basées sur cet outil technologique. Prenez aussi suffisamment de renseignements sur la qualité de l’équipe créatrice et les intervenants dans la subvention financière. Tenez-vous à jour sur les nouveautés concernant la monnaie, et tout ce qui pourrait changer la valeur de celle-ci (lancement de nouveaux tokens, fork…)

Investir dans le XRP est-il intéressant ?

« Avoir bien investi » fait intervenir de nombreux paramètres. L’investissement porteur implique la notion du coût d’achat. Dans le fond, le Ripple constitue une excellente monnaie cryptographique alternative.

Jugez-en par ces données:

A la rédaction de ce billet (sept 2017), Ripple détient la 4ème position des monnaies virtuelles en termes de capitalisation en bourse, avec presque 9 milliards $. Ce montant n’a aucune vraie signification en comparaison avec les capitaux des entreprises qui gèrent des cartes de crédit ou d’envois de monnaie. Par exemple : First Data est estimé à 16 milliards $,  American Express à 75 milliards $,  MasterCard à 140 milliards $ et Visa à 230 milliards $. Avec le temps, Ripple pourrait parfaitement atteindre 50 milliards $ de capitalisation en bourse (donc le quintuple), malgré qu’on n’ait pas d’idée de l’échéance d’une telle croissance.

Le mouvement est progressif ! Actuellement, Ripple a la capacité de gérer 1000 envois à la seconde, et ce, à toute heure, chaque jour. Le volume est identique à celui de Visa.

A côté, le Bitcoin permet en moyenne 5 envois à la seconde, et Ethereum arrive à 15.

En octobre 2016, Ripple a mis en place son consortium bancaire, constitué alors de plus de 75 établissements mondiaux. Les grandes enseignes de la finance dont RBC, MUFG, Bank of America, UBS y figurent. Juillet 2017, une soixantaine d’établissements bancaires japonais ont rejoint le consortium, constituant alors 80% des actifs du pays.

L’ondulation participe à diminuer le coût de règlement bancaire à hauteur de 30%, et Ripple atteint une réduction de 60%. Notez que pour les établissements bancaires, ceci n’est pas un dû, mais juste un point positif en plus.

La naissance de Ripple remonte à 2012 et sa gestion est assurée par une équipe qualifiée de professionnels (ingénieurs, développeurs). Sa rapidité en termes de paiement (4 secondes) devance celle d’Ethereum (2 minutes et plus) et celle de Bitcoin (1 heure et plus), mais surtout celle des systèmes classiques (3 jours et plus).

Effectivement, le système n’est pas dénué de contraintes, comme le fait d’être plus centralisé que les autres. Toutefois, les bénéfices sont nettement plus marqués à côté des inconvénients.