Assurance-vie

Par rapport aux assurances-vie, 2021 va être une année, sinon mémorable, qui va sans doute marquer les esprits.

L’assurance-vie voit en réalité trois grands changements qui ont eu lieu cette année : premièrement l’arrivée de la Flat Tax qui change les lois fiscales des contrats et qui cherche à privilégier plus de mouvement et d’espèces sur les contrats. En réalité, jusqu’alors, et en général du fait de la date d’anniversaire, les détenteurs d’assurance-vie, craignant l’impact fiscal, n’avaient l’audace d’effectuer des rachats partiels avant la date inévitable des huit années … cette année, la flat tax trouve solution au problème, et propose une visibilité fiscale plus transparente qui serait à même d’insuffler un vent favorable sur la fluidité des fonds investis dans les contrats d’assurance-vie.

Le second grand évènement de 2021 c’est la mort des fonds revenus euro. Nous vous alertions et vous apprêtions à cela qui se passe actuellement depuis bientôt quatre années. Les rémunérations des fonds euro ont connu de très bas niveaux allant sous 1%… plutôt affirmer presque inférieur à l’inflation. Si le but recherché par ce guide ne réside pas en une explication des raisons (il y a plusieurs articles sur le site sur la question et qui vous sont accessibles), force est de remarquer qu’avec de pareilles « performances », le fonds euro a perdu tout son sens.

Ce qui me conduit au troisième fait nouveau et modificateur pour cette année 2021, il s’agit (du moins) de l’accessibilité progressivement plus automatique d’alternatives et instruments technologiques qui rendent possible la souscription, l’arbitrage et le suivi de son contrat totalement sur Internet. Bonne Arrivée dans le 21ème siècle… Ce n’était pas trop tôt !!

Donc cette année 2021 promet de bons augures, puisque les prévisions de croissance de l’OCDE et de l’INSEE prévoient une évolution semblable à 2017. A voir la performance des gigantesques places boursières du monde en 2017, pour cette année chez netinvestissement nous sommes confiants et enthousiastes.

A mi-parcours entre l’épargne et le placement, l’assurance-vie peine bien trop en général à se faire une définition. Considéré par bon nombre comme un placements à fonds gelés, il s’avère en réalité être un instrument d’épargne intéressant. Avant de creuser plus dans la confrontation des contrats offerts par les établissements bancaires sur Internet, nous allons revenir sur la définition et les spécificités d’un contrat d’assurance-vie.

Qu’est-ce que l’Assurance vie ?

Une assurance-vie est un contrat réalisé entre un souscripteur/adhérent et une compagnie d’assurance. D’après les clauses du contrat, la compagnie d’assurance promet de reverser à l’adhérant (ou au bénéficiaire) une annuité ou un capital à la fin du contrat, selon le type de contrat adhéré. Car il y a deux catégories de contrat, l’assurance-vie qui couvre le décès et l’assurance-vie qui garantit la vie.

En ce qui concerne l’assurance-vie sur le décès, le versement du capital en cas de survenance du risque (plus clairement, en cas de décès du souscripteur) sera fait pour le compte du bénéficiaire que le souscripteur a inscrit.

Pour ce qui est de l’assurance-vie qui assure la vie, c’est bien le souscripteur qui va percevoir un capital ou une annuité à la fin du contrat.

Ainsi, l’assurance-vie est bel et bien un transfert de capital pour le compte d’un ou de plus d’un bénéficiaire lors d’un décès, mais aussi un instrument d’épargne dans une éventualité de vie de l’assuré. Il est parfaitement envisageable d’adhérer à de nombreux contrats d’assurance-vie, par exemple, sur divers supports. Selon les clauses des contrats, l’assuré a la possibilité de faire un dépôt de capital à l’entrée, et/ou de réaliser des dépôts, fréquents ou non, durant la vie du contrat.

En outre, et inversement à ce qui est répété habituellement, il est parfaitement envisageable de percevoir les fonds déposés, quand bien même l’échéance des huit années n’est pas arrivée. Bien entendu, l’optimisation fiscale qui favorise la forte convoitise de l’assurance-vie n’aura plus toute sa valeur. Cependant, les fonds ne sont pas bloqués. Ci-dessous les deux approches pour entrer en possession totalement ou partiellement de son épargne :

  • Le rachat. Cela consiste en un désinvestissement des montants récupérés. Ils sortent totalement du contrat, qu’il s’agisse d’une récupération totale ou partielle. C’est seulement les intérêts lors du déblocage qui vont être soumis à la fiscalité.
  • L’avance. Ici, il revient à la compagnie d’assurance d’avancer le montant au souscripteur pour que ce dernier s’abstienne de récupérer son épargne. Notez cependant ! L’avance ne va pouvoir être que de courte période. Il faut faire attention, l’avance ne peut être que de courte période. L’objectif étant de conserver les privilèges fiscaux cumulés jusqu’à présent.

Aparté. Il est opportun de bien s’accorder sur l’expression utilisée employée par les compagnies d’assurances, pour être sûrs que nous sommes au même diapason :

  1. Le souscripteur c’est celui qui a signé le contrat d’assurance-vie. Le choix éventuel du ou des bénéficiaires est de son ressort ;
  2. L’assuré est celui sur qui endosse le risque. Par conséquent souscripteur et assuré peuvent ne pas être la même personne ;
  3. L’assureur est l’organisme qui s’engage à rassembler les sous et à les distribuer à nouveau lors de la survenance du risque ;
  4. Le bénéficiaire est celui qui perçoit le capital en cas de survenance du risque. Il est connu au moment de la souscription et c’est le souscripteur qui le nomme. En cas de vie, à la fois le souscripteur, l’assuré et le bénéficiaire se trouvent généralement être le même individu. En situation de décès, le bénéficiaire est de fait une personne différente du souscripteur.

Quelques conseils au moment de la signature d’une assurance-vie

Au moment de la signature d’un contrat d’assurance-vie, un bénéficiaire doit être nommé par le souscripteur, pour cas de décès. Ci-dessous, trois détails à considérer lors d’acter le contrat :

  • Il faut toujours envisager plusieurs successeurs. En réalité, si l’un d’eux venait à décéder l’assuré, donc les autres seront toujours en mesure de jouir des conditions fiscales bénéfiques. Dans l’éventualité où le seul successeur désigné venait à décéder avant l’assuré, donc, au moment du décès de l’assuré, le capital de l’assurance-vie va être intégré à une succession ordinaire, qui lui fait perdre tout l’avantage fiscal.
  • Il est mieux de choisir la formule « mon conjoint » ou « ma conjointe » au lieu de désigner le conjoint bénéficiaire. Il se peut en réalité qu’une modification de situation avec le conjoint advienne au cours de la durée de vie du contrat. Il est préférable d’envisager toutes les possibilités.
  • Il a été établi une procédure d’acceptation du contrat par le successeur, à partir de la loi du 17 décembre 2007. Or, aussitôt que cet avenant au contrat est acté, le souscripteur n’a plus la liberté d’opérer une gestion à bon vouloir de son assurance-vie, étant donné que la loi suppose qu’il perçoit alors dans le probable futur patrimoine du successeur. Il est par conséquent indispensable d’avoir l’approbation du successeur à toute modification sur le contrat. Pour préserver sa liberté d’agir sur son contrat d’assurance-vie, il est suggéré de ne pas informer le successeur, peut-être même, de préciser dans le terme approprié que le nom de cette personne est consigné chez le notaire et qu’il ne va être divulgué que lorsque l’assuré serait décédé.

Les différents types de contrat d’assurance-vie

Puisque que nous avons parcouru le fonctionnement d’un contrat d’assurance-vie, nous allons voir comment ce dernier peut s’élaborer. Au total, on peut lister 4 types de contrats d’assurance-vie :

  • Le contrat Monosupport. Souvent totalement adossé à un fonds en Euro, il est consacré aux personnes qui sont en quête de sécurité. Le capital est assuré par la compagnie d’assurance et la rémunération se situe entre 2 et 6 %.
  • Le contrat en unités de compte. Ici, la probabilité de perte totale ou partielle du capital est envisageable. Ces contrats sont adossés à des SCP, SICAV ou SCPI et sont dépendants des marchés financiers.
  • Le contrat Multi supports. Il s’agit d’un genre de mix entre les deux premiers contrats mentionnés. Il s’agit aussi des plus populaires. Tout demeure par la suite dans la crédibilité des dispositifs de gestion qui, tantôt, vont rendre l’épargne dynamique (et par conséquent augmenter le risque), ou tantôt, parier sur la sécurité (par conséquent baisser la rémunération). Tout est question de stabilité.
  • Le contrat NSK. Moins connu, il est nécessairement adossé à une part de 30 % au moins à des actions Françaises, parmi lesquelles 10 % de FCPI et 5 % de titres ne sont pas cotés. S’il semble bien plus attrayant d’un point de vue vu que entièrement exonéré d’impôts au terme de la 8ème année, il est tout autant très risqué.

La fiscalité des contrats d’assurances-vie

En général, on parle de la fiscalité bénéfique des contrats d’assurance-vie. C’est ainsi, lorsque quand les retraits sont grandement dispensés d’impôts, surtout après la huitième année. En pratique, les plus-values effectuées lors d’arbitrages sont dispensées d’impôts et de prélèvements sociaux, au moment de la phase d’épargne. Cependant, les choses sont plus anodines dans la phase de retrait. En réalité, si vous allez attendre d’entamer la neuvième année pour débuter des rachats (ou retraits partiels), vous serez qualifiés pour profiter d’une baisse d’impôts. Pour les célibataires, il est de 4 600 €, et pour les couples mariés ou pacsés, il est de 9 200 €. En outre, le calcul de l’impôt ne se fait pas de façon directe sur le montant prélevé, mais plutôt sur la proportion de la plus-value incluse dans le retrait. Dans l’éventualité du décès du souscripteur, le successeur qui accepte sera (quasi) toujours exempté d’impôts.

Finalement, uniquement les intérêts sont imposés. Et aussi, juste en cas de retrait, qu’il soit partiel ou total. La note finale va vous être remise lors du retrait définitif des montants placés. Et c’est le moment du retrait, et l’option du souscripteur de faire le choix d’un prélèvement libre ou pour l’incorporation des intérêts dans les revenus sujets aux impôts qui vont décider du montant exact à solder au trésor public. En somme, si vous allez retirer vos fonds entre l’année « 0 » et l’année « 0+4=4 », vous allez devoir faire le choix entre un prélèvement libératoire de 35 % (sur les intérêts obtenus) ou une incorporation desdits intérêts dans votre revenu pouvant être imposé. Il vous revient de de voir en fonction de votre tranche d’imposition.

Si vous faites le choix de retirer intégralement vos bénéfices entre la quatrième et la huitième année, le prélèvement libératoire descend à 15 %, ensuite à 7,5 % après la dixième année. Alors l’idée est d’effectuer des retraits d’argent réguliers après la 8ème année, sans aller au-delà du plafond de la remise, et de ne clôturer son assurance-vie sous aucun prétexte. En cas de décès, le solde va être versé au bénéficiaire nommé par le contrat.

Concernant les prélèvements sociaux, ceux-ci s’emploient autant sur les supports en UC que sur les fonds en Euro. Cependant ils sont retirés à la source, et directement calculés par la compagnie d’assurance sur les bénéfices par années. Cependant, si les bénéfices sont imposés à l’année sur les fonds en Euro, pour les supports en UC ils ne sont taxés qu’en cas de rachats.

Les points positifs d’un comparatif d’assurance-vie

Dénichez la meilleure assurance-vie

Qu’importe votre projet et le motif vous poussant à souscrire un contrat d’assurance-vie : un revenu additionnel pour la retraite, transmission de votre patrimoine à votre entourage, constitution d’un capital pour un projet bien défini … Il faut prendre le temps de faire des comparaisons objectives avant de faire un choix !

Il faut obtenir une vue globale du marché de l’assurance-vie en confrontant les diverses propositions de nos partenaires. Vous serez de fait non seulement en mesure de faire des économies sur les frais mais également dénicher le contrat qui offre les meilleures rémunérations en comblant particulièrement vos attentes.

Faites la comparaison des frais prélevés

Lorsqu’on opte pour un contrat d’assurance-vie, bon nombre d’aspects sont à considérer. D’abord sur l’aspect performances de votre contrat, il est opportun de connaître les rémunérations antérieures qui, quand bien même ne sont pas le reflet des rémunérations futures, vous servent quand même de bons indicateurs sur vos potentiels bénéfices. Il faut également étudier attentivement le coût des frais prélevés parce que quelques-uns ces frais peuvent impacter négativement la rémunération de votre contrat. Les frais de versement, autrement dit les frais que vous aurez à payer pour tout versement sur votre contrat et les frais de gestion sont donc à observer de près. Si vous choisissez un contrat d’assurance-vie multi-supports, il faut savoir qu’en outre des frais d’arbitrage seront à votre charge. N’ayez crainte, grâce au comparateur d’assurance-vie de Panorabanques, vous avez la possibilité de vous renseigner préalablement du coût de ces frais et ne pas ainsi vous retrouver lors de la souscription devant une surprise désagréable !

Faites la comparaison des services

Tout profil d’investisseur est unique. C’est pour cela il est dans votre intérêt de faire usage d’un comparatif des contrats assurance-vie. Directement sur le formulaire, l’on vous demande de nous renseigner davantage sur le genre de contrat auquel vous souhaitez souscrire (contrat d’assurance-vie monosupport ou multi supports), sur l’approche de gestion de votre assurance-vie que vous envisagez (en solo, avec l’aide d’un spécialiste ou par délégation totale de la gestion de votre contrat) voire sur les risques que vous prendrez. Si votre profil est de type « investisseur prudent », vous gagnerez à adhérer à un contrat monosupport avec un fonds en euros garanti. Par contre, si vous désirez prendre quelque plus de risques sur un tel contrat, votre épargne adossée à des supports en unités de compte (UC) est sensible aux variations des marchés financiers et le risque de perte est bien évident. Que vous désiriez accéder à des services de pilotages automatisés, rencontrer un conseiller physiquement ou même piloter votre assurance-vie sur Internet, vous aurez la possibilité de renseigner tous vos besoins sans détour sur le site pour accéder à des offres totalement sur mesure. Grâce à un comparateur d’assurance-vie efficace, vous trouverez aisément l’assurance-vie qui comblera vos attentes !

Notre méthode pour le classement : les critères de choix

► 1. La technologie

Digitalisation, dématérialisation, arbitrage online ou encore signature électronique ; vous avez sûrement déjà eu vent de tout ceci et si ce n’est pas le cas pour l’instant, cela ne saurait dorénavant tarder. En réalité, bon nombre d’assureurs et d’établissements bancaires ont (pour finir) réalisé leur retard en ce qui concerne la mise à disposition d’instruments technologiques tous azimuts pour simplifier les choses pour le titulaire du contrat (autrement dit vous) que pour son conseiller (nous).

C’est pour cela que les accessoires technologiques arrivent en premier, dans les critères pour lesquels nous avons opté pour cette année 2021. La « paperasse » vous énerve ?? Croyez que pas autant que nous ! Tellement de temps gaspillé à imprimer, renseigner à la main, insérer dans une enveloppe, poster, faire le suivi, (sans tenir compte des pertes de la poste à tout hasard …). Bienvenue technologie à notre service ! Adieu l’archaïsme administratif !

Pour ce classement 2021, l’apport d’instruments technologiques mis à la disposition des usagers va donc être un critère majeur.

► 2. Les fonds euro « nouvelle génération »

En préambule de cette classification je l’évoquais, les fonds euro ordinaires sont finis et de pair avec les dernières étincelles de profitabilité. Pour si tant, quelques compagnies d’assurances avant-gardistes (ou visionnaires) qui avaient pressenti les choses (en guise de rappel, la diminution des taux directeurs est l’une des causes de la diminution continue de la rémunération des fonds euro depuis 10 ans) ont su prévoir et imaginer en interne une nouvelle forme de fonds euro avec leurs équipes.

Déjà c’est le même principe que ce qui vous attire dans le fonds euro : sa garantie en capital, cependant ce qui varie c’est son effectif potentiel de rémunération. Il faut oublier votre établissement bancaire ou votre compagnie d’assurance ordinaire, malheureusement leurs propositions n’ont pas progressé. Il faut donc vous oritenter cette année vers ces fonds euro « nouvelle génération » si votre préférence aux fonds euro est toujours d’actualité. Ces fonds euro ont cela de particulier qu’elles investissent surtout sur les marchés financiers (oups, j’ai utilisé un « gros terme » : marchés financiers… je vous imagine déjà suinter…), seulement soyez rassurés, votre capital est et demeure constamment garanti, à la même enseigne que les fonds de votre contrat toujours acquis.

En début d’année la compagnie d’assurance fait alors des choix stratégiques sur les marchés et à la fin de l’année le résultat est connue. Autrement dit, par rapport aux fonds euro traditionnels vous allez pouvoir avoir une bonne surprise et surperformer, soit, dans le pire des canevas, obtenir une rémunération de 0 (de vous à moi, 0% ou 1,3% c’est la même chose quasiment …. Cependant, c’est un point de vue personnel). Comme exemple, voici, donc, la rémunération de deux fonds euro dynamiques (ou nouvelle génération) : Euro allocation long terme : en 2016 est de 3,04% ; le fonds Securité Flex : en 2016 est de 2,15% nets.

► 3. Les supports à choisir

Dans un contrat la sélection des unités de compte offert fait partie des indices qualitatifs important pour un contrat d’assurance-vie. Plus vous avez d’option, plus vous (si vous êtes un professionnel et que vous avez du temps pour piloter votre contrat) ou votre conseiller va avoir choix et d’options pour composer le contrat le mieux adapté à vos nécessité et à vos espérance.

SCPI, Fonds diversifiés, sectoriels, flexibles, actions etc… plus le choix sera complet plus le champ des alternatives sera grand pour vous. Bien sûr il faut savoir où vous allez mettre les pieds. Si vous n’êtes pas un professionnel de la finance, je vous suggère rapidement de vous tourner vers un expert compétent mais autonome avant tout (autrement dit quelqu’un qui ne préfère pas avoir de produits maison à « recommander » et qui auraient plus tendance à servir ses intérêts que les vôtres).

Entre les supports mis à disposition dans un contrat, il faut vous renseigner bien aussi sur les supports alternatifs aux unités de compte ordinaire comme les SCPI ou les produits notamment structurés.

► 4. Les choix de pilotage

Arbitrages automatisés, investissement progressif ou encore sécurisation des plus-values diverses classes d’actifs, les choix de pilotage d’un contrat offre la possibilité de le faire progresser selon vos besoins et le temps qui eux aussi évoluent.

► 5. Les frais relatifs à la gestion

Les frais de gestion seront bien sûr considérés puisque je sais que vous les examiner attentivement et que vous raffolez de les comparer ; cependant ils ne sont pas, à mon avis et pas proches d’être, le critère le plus capital. En réalité, des frais de gestion moindres (« super ! j’ai eu un bon plan » …) sur un contrat à faibla rémunération et/ou mal géré ne vont rien changer : si le contrat est désastreux, quand bien même les frais de gestion sont moindres, il demeurera désastreux. Ne vaut-il pas mieux 1% de frais sur un contrat qui rapporte 5% ou 0,6% de frais sur un contrat qui rapporte 3% ??…

Pour ce classement vous l’aurez compris, nous ne nous sommes pas seulement intéressés juste à la rémunération du fonds euro ni seulement aux frais. En réalité, nous considérons qu’un bon contrat d’assurance-vie chez Netinvestissement est un contrat qui propose des alternatives modernes, ajustées à la conjoncture de l’instant et aux nouveaux besoins des épargnants.

Les banques sur Internet et l’assurance-vie

Ce n’est pas étonnant, tous les acteurs de la gestion d’économie sur Internet se sont passionnés à l’assurance-vie. On aura à rappeler si besoin que c’est par cet intermédiaire que tous en sont parvenus par la suite à proposer la gestion de compte courant. Il n’y a rien de plus raisonnable, alors, que de retrouver des produits d’assurance-vie dans chacun des banques sur Internet.

Puisque cela semble impossible de reprendre entièrement tous les paramètres qui sont liés à un contrat d’assurance-vie, nous allons nous limiter, pour assurer une comparaison efficace, à quelques indices bien fixés : Les frais d’entrée, les frais de gestion sur les fonds en Euros, de versements et d’arbitrages, les rémunérations des fonds en Euro de l’année N-1 et les frais de gestion sur les unités de compte. Toutefois faites attention, certaines établissements bancaires ne donnent que très peu d’informations sur le sujet.

ING Direct

Depuis 2007 la banque Néerlandaise ING Direct peut se glorifier de disposer le contrat d’assurance-vie multisupports le plus souscrit, gratuit à l’adhésion. L’établissement bancaire orange se base sur deux fonds en Euros (Netissima et Eurossima) et un choix de 18 supports en unités de compte (UC). Le tout, sans frais d’arbitrage, sans frais de sortie, sans frais d’entrée et sans frais de versement. En ce qui concerne les frais de gestion, ils ne n’excèdent pas 0,75 % sur les fonds en Euros, et 0,85 % sur les UC, dans le modèle gestion indépendante. Si celui qui a souscrit souhaite modifier et faire le choix pour une gestion sous mandat, le changement est sans frais, cependant le mandat est de 0,10 % à complèter aux 0,85 % sur les frais d’administrer en UC.

En somme

  • Frais d’entrée, frais d’arbitrage, frais de versement, frais de dossier, frais de modification de mode gestion, frais de sortie : 0 €
  • Coût de mandat pour le mode gestion mandat (facultatif) : 0,10 %
  • Coût de gestion fonds en Euro : 0,60 % (Eurossima) et 0,75 % (Netissima)
  • Coût de gestion supports en UC max : 0,85 %
  • En 2016, la rémunération des fonds en Euros : 2,25 % (Eurossima) et 2,65 % (Netissima)

Hello Bank

Voici précisément un des acteurs de banques sur Internet qui ne détaille pas ses propositions d’investissement sur l’assurance-vie.

L’établissement bancaire sur Internet, Hello Bank! est la moins clair sur son assurance vie. En réalité, à son sujet très peu d’informations sont fournies. Cependant, cela ne veut pas dire que vous n’allez pas pouvoir souscrire à l’assurance vie avec l’établissement bancaire sur Internet de la BNP Paribas.

En réalité, s’offrent à vous deux solutions multi-supports. Il s’agit de BNP Paribas Multi placement 2 et Multi placement avenir. En fonction de vos objectifs en termes de rémunération et votre période de placement choisie, vous allez avoir des alternatives variables qui s’adapteront totalement à vos besoins. Vous allez avoir le choix entre investir sur des supports en unité de compte, qui offre de meilleures rémunérations ou sur des fonds en euros (minimum rémunération garanti).

Au niveau des prix, c’est plutôt personnalisé. De fait, si l’assurance vie Hello Bank! vous attire, nous vous recommandons de consulter le support client qui va vous répondre dans les plus brefs délais de façon très efficace. Par chat ou par téléphone, il ne faut pas du tout hésiter à les contacter pour avoir de plus amples informations sur la proposition d’assurance vie Hello Bank!.

Boursorama Banque.

Boursorama Banque se base sur deux fonds en Euro, comme ING Direct, le fonds Eurossima déjà énuméré plus haut et un fonds exclusif, uniquement destiné à la clientèle Boursorama Banque ; le fonds Euro exclusif. Bien sûr, le capital est garanti, sur ces fonds. Cependant, Boursorama Banque, en vrai boursier professionnel, offre aussi plus de 280 supports en UC et 24 trackers ! Les trackers sont des revenus cotés en bourse et pas trop chargés en frais.

D’autre part, Boursorama Banque offre une gestion pilotée sans frais complémentaire par rapport à la gestion autonome, et propose 4 alternatives de mandats, selon que l’investisseur se sente assez équilibré, dynamique, offensif ou défensif. Bien évidemment, le risque varie autant que les indices de rémunération se montrent meilleurs. Faire le choix de profiter de ce mandat de gestion pilotée n’est pas rédhibitoire. A tout instant, le souscripteur peut retourner à une gestion indépendante.

En somme

  • Rémunération des fonds en Euros en 2014 : 2,25 % (Eurossima) et 2,65 % (Euro exclusif)
  •  Frais d’entrée, frais de versement, frais d’arbitrage : 0 €
  • Frais de gestion fonds en Euro : 0,75 % (Eurossima) et 0,75 % (Euro exclusif)
  • Frais de gestion supports en UC max : 0,75 %
  • Frais de mandat pour le mode gestion pilotée (facultatif) : 0 €

Monabanq

Le contrat d’assurance-vie offert par Monabanq se base aussi sur les fonds en Euro Netissima et Eurossima. En plus, l’établissement bancaire présente à ses souscripteurs 145 supports en UC et possède, comme ses consœurs, d’une gestion pilotée et d’une gestion autonome. En ce qui concerne les frais, elle se place dans la moyenne observée, si ce n’est le prix lié à la gestion pilotée, un peu plus haut qu’ailleurs. Outre cela, les frais de gestion sur les supports en UC sont modérément plus bas. Pour le reste, de bons produits néanmoins pas trop de détails.

En somme

  • Rémunération des fonds en Euros en 2014 : 2,25 % (Eurossima) et 2,65 % (Netissima)
  • Frais d’entrée, frais de dossier, frais de versement, frais d’arbitrage, frais de sortie, frais de changement de mode gestion : 0 €
  • Frais de gestion fonds en Euro : 0,60 % (Eurossima) et 0,75 % (Netissima)
  • Frais de gestion supports en UC max : 0,80 %
  • Frais de mandat pour le mode gestion mandat (facultatif) : 0,40 % l’année

LCL

LCL, comme à son habitude, présente une gamme de produits d’assurance-vie très large. Comme à son habitude Malheureusement, LCL ne renseigne pas véritablement toutes les indications nécessaires à la constitution d’un comparatif. Il n’est pas possible de connaître les fonds en Euro qui sont associés, ni même le nombre de supports en UC sur lesquels se base l’établissement bancaire online. En plus, il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici simplement d’une banque digitale appartenant à un réseau d’agences ordinaires. Donc les prix pratiqués sont ceux du LCL, tant sur les rémunérations que sur les montants.

Donc LCL communique des frais à tous les niveaux ; entrée, versements (3 % maximum), arbitrage, sortie. Non seulement, les noms de ces fonds ne sont pas affichés, cependant en plus, leur performance est très bas au regard des autres établissements bancaires online.

Alors certainement, le nombre de produits exposés est passionnant, néanmoins il est impossible de connaitre ce qu’il y a derrière, pour quelles rémunérations et pour quels frais. Si l’on se fie à l’accroche publicitaire qui est visible dans les pages de certains produits d’assurance-vie, les frais d’entrée et de dépôt, réguliers ou non, sont inclus entre 3 et 4 %. LCL n’est pas concurrentiel.

L’agence online de BNP Paribas.

Enfin l’agence online de BNP Paribas a exposé sa proposition plus claire. Et cela fait du bien. Maintenant on peut alors en dire un peu plus sur les assurances-vie qui remplissent l’agence ordinaire rendue numérique. Dans les cas, ici les deux contrats d’assurance-vie soumis paraissent être les mêmes que ceux réguliers chez Hello Bank. Donc de simples produits BNP Paribas. Les deux fonds multi supports distribués se nomment alors BNP Paribas Multi placements 2 et BNP Paribas Multi placements Avenir. Et, vous profiteriez d’une grosse remise sur les frais d’entrée, jusqu’au 30 avril 2017. Ces derniers vont être calculés à 1 %.

En 2015, la rémunération de 2,19 % a été atteint par le fonds en Euro de Multi placements 2 Cependant, les chiffres de 2016 n’ont pas été encore annoncé. Pour le Multi placements Avenir, pour l’année 2015 la rémunération présentée est le suivant : 2,10 % pour des frais de pilotage à 0,70 %. Néanmoins les frais de gestion diffèrent parait-il. On ne sait pas en fonction de quels indices, mais il apparaît quand même que diverses rémunérations sont annoncées ; pour des frais de gestion de 0,30 % on obtient 2,25 % de rémunération, et pour des frais de gestion de 0,50 % on obtient 2,15 % de rémunération. Il n’est pas possible, de fait d’effectuer un résumé, comme toutes les informations ne sont pas présentes.

Au sujet d’Hello Bank néanmoins une question se pose. Comme cette dernière utilise les mêmes produits que l’agence sur Internet de BNP Paribas, est-il envisageable que les souscripteurs paient aussi tous les frais énumérés ici ? Ou alors ces mêmes produits sont-ils disponibles par le pure player de la BNP Paribas à coût bas ?

Fortuneo

Avec Fortuneo, heureusement, on réalise un retour à la normalité, du moins en ce qui à rapport avec les établissements bancaires sur Internet dignes de ce nom. Sans frais, et deux fonds en Euro assez performants ; le fonds Suravenir Opportunités (à 3,10 % en 2016) et le fonds Suravenir Rémunération (à 2,30 % en 2016). Outre cela, Fortuneo fait profiter plus de 170 supports en UC à ses clients.

Pareillement ailleurs, il y a deux modes de gestion, la gestion indépendante et la gestion mandatée. Et Fortuneo a modifié son fusil d’épaule en faisant la gestion sous mandat disponible à partir d’un investissement 1000 €. Si rien n’est contraint et que l’alternative de repartir à une gestion indépendante à tout instant est toujours faisable, les frais sur la gestion mandatée sont juste facturés sur les supports en UC à 0,10 %. Un fonctionnement qui est comme à s’y confondre à celui d’ING Direct, mais avec des rémunérations plus élevées.

En somme

  • Frais de mandat pour le mode gestion mandat (facultatif) : 0,10 %
  • Rémunération des fonds en Euros en 2016 : 3,10 % (Suravenir Opportunités) et 2,30 % (Suravenir Rémunération)
  • Frais d’entrée, frais de dossier, frais de versement, frais d’arbitrage (en ligne), frais de sortie, frais de changement de mode gestion : 0 €
  • Frais de gestion fonds en Euro : 0,60 % (pour les deux fonds)
  • Frais de gestion supports en UC max : 0,75 %

BforBank

Dans les prix comme dans le principe, la proposition de BforBank est comme celle d’ING Direct ; sans coût, deux fonds en Euros assurés, et des frais de gestion parfaitement similaires, tant sur les supports en UC que sur les fonds en Euro. Néanmoins la confrontation s’arrête là. Au préalable, car les rémunérations proposées par BforBank sont un peu plus attirantes que ceux annoncés par l’établissement bancaire Orange ; en 2016 une rémunération de 2,17 % sur le fonds Euro Dolcea Vie, et une rémunération de 3,04 % en 2016 sur le fonds Allocation long terme.

Bien évidemment, et c’est admissible pour tous les fonds dont nous avons parlé ici, la valeur d’un fonds une année ne peut en aucun cas prévoir sa future valeur. Néanmoins, nous constatons quelques divergences qui sont bien énumérées par les diverses origines des fonds en Euro.

D’ailleurs, la spécialité affichée de BforBank est de rendre ses supports variables ; 22 sociétés de gestion, 35 OPCVM, 1 OPCI, 3 SPCI, et des fonds qui ont un capital assuré. Comme certaines de ses concurrentes, BforBank offre aussi une gestion pilotée, définie en 4 profils ; équilibré, dynamique, sécuritaire et prudent. Les coûts de mandats inhérents sont de 0,10 % pour la gestion pilotée. Ici, la gestion sous mandat est disponible à partir d’un investissement de 5 000 €.

En somme

  • Rémunération des fonds en Euros en 2016 : 2,17 % (Euro Dolcea Vie) et 3,04 % (Allocation long terme)
  • Frais de gestion supports en UC max : 0,85 %
  • Frais de gestion fonds en Euro : 0,60 % (Euro Dolcea Vie) et 0,70 % (Allocation long terme)
  • Frais de mandat pour le mode gestion mandat (facultatif) : 0,10 %
  • Frais d’entrée, frais de dossier, frais de versement, frais d’arbitrage, frais de sortie, frais de changement de mode gestion : 0 €

Mon banquier en ligne

Autant que LCL, Mon banquier en ligne offre sur sa page pas en de dessous de 11 produits qui sont censés être distincts ! Plusieurs d’entre eux sont réellement inscrits dans une approche de gestion de patrimoine. Ces produits sont tous marquer du logo “Gestion privée”. Tous ces produits bénéficient d’une version plus explicite dans la justification du produit. Nous avons droit aux détails concrets du fonctionnement du produit, pour quelque d’entre eux.

Mais, il n’est pas possible de faire la comparaison des informations de tous les produits. Nous n’avons pas les noms des fonds dont il s’agit, et ceux pour lesquels les informations de comparaison sont fournies ne sont pas trop nombreux. Il faut dire que, s’il y autant de produits, c’est sûrement parce que Mon banquier sur Internet dispose la volonté d’offrir à ses clients des produits figés, qui peuvent être entrer déjà dans les logiciels. Pour chaque cas précisément découvert, Mon banquier sur Internet possède la solution… Ou parait l’obtenir… On a alors des assurances-vie pour les plus petits, et d’autres pour seniors, des contrats qui vise plus à valoriser le capital, et d’autres qui aspire à la sécurité.

HSBC

Du côté de HSBC, ce sont quatre lignes de produites qu’on note. La ligne Essentiel, est déclinée en deux types de contrats qui visent plus à la donation, et à destination des aspirants quand il s’agit de l’assurance-vie ; la croissance du patrimoine, qui est à même d’adaptations au fur et à mesure que la vie passe ; la politique du patrimoine qui a plus pour but de valoriser l’épargne ; le programme est dans le titre, quand il s’agit de la transmission du patrimoine vie. Les principes de chacun de ces contrats sont tout à fait évoqués, une fois encore, dans leurs différentes pages respectives. Néanmoins, il en va pour HSBC de même que pour Mon banquier online, pas d’exactitudes en ce qui concerne les frais ou les rémunérations des fonds en Euro. Ce qui rend la comparaison quelque peu difficile.

Conclusion

Si l’on doit faire une synthèse des contrats d’assurance-vie accessibles sur Internet, on va retenir sans hésiter deux catégories ; celle des établissements bancaires sur Internet, et les autres. Constater que Fortuneo, ING Direct, Boursorama Banque, Monabanq et BforBank nous fournissent tant de renseignement est une preuve de leurs réelles volontés de gagner des segments de clientèle sur cette ouverture de marché. LCL renvoie l’image d’une banque traditionnelle et se place carrément en-dessous des autres. En ce qui concerne la BNP Paribas, on ne va pas reprendre les questions sus posées.

Du point de vue rémunération, on va noter les exploits des fonds en Euro sélectionnés par Fortuneo et BforBank. Boursorama Banque est l’établissement bancaire qui offre le plus de supports en UC et les 5 établissements bancaires énumérées plus haut conservent la même philosophie par rapport aux coûts relatifs aux contrats ; le plus minime possible.

Vous pouvez visiter notre page Assurance sur Internet, pour en savoir plus sur les autres types d’assurances disponibles.

L’assurance-vie fleure son décès.

Suite au passage de la loi Sapin II, est-il encore pertinent de s’engager dans des contrats d’assurances-vie ? En réalité, une modification spécifique de cette nouvelle loi de finance donne un plus grand pouvoir au HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), et lui confère toute la marge de manœuvre pour suivre les flux relatifs aux contrats d’assurances-vie. En somme, les épargnants devraient craindre deux réalités majeures, chute des rémunérations et blocage de l’épargne. Petit topo sur cette situation, ou lorsque c’est toujours aux mêmes que l’austérité bénéficie.

Baisse de rémunérations et blocage des retraits, la nouvelle face de l’assurance-vie.

Il faut revenir alors de façon plus détaillée sur la raison de cette récente loi. Depuis plusieurs années, l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et la Banque de France se sont évertué à réclamer aux acteurs financiers une diminution de leurs rémunérations sur les assurances-vie. Pour quelle raison ? Tout juste parce qu’au moment du remboursement des épargnants, les caisses seront malencontreusement vides.

En pratique, les fonds que placent les épargnants sont réinvestis pour la plupart par les sociétés dans les bons du trésor. La difficulté, c’est que jusqu’à présent, les bons du trésor qui avaient pour notoriété « sureté et zéro risque » ne rapportent plus grand chose. Ils ont atteint leur déclin historique, passant même dans le négatif pour quelques-uns parmi eux. Les assureurs se rendent donc compte des marges qui sont négatives sur ces produits. Cependant, elles continuent d’acquérir de nouveaux clients en n’ayant sans cesse d’offrir des rémunérations élevées parce que misant sur leurs réserves de plus-values effectuées les années antérieures. Et ce tout en prévoyant une nouvelle envolée des rémunérations des bons du trésor. Or, cela n’est envisageable qu’à la seule condition de remontée des taux directeurs. Ce qui ne semble pas l’alternative souhaitée par la BCE.

Une hausse des taux causerait une augmentation excessive des prix que la majorité des ménages ne seraient capables de supporter. Alors que si les taux étaient maintenus à de bas niveaux, voire en négatif, toute prévision de croissance serait interdite. Somme toute, le système financier mondial est dans un imbroglio sans issue, et en France, le gouvernement a préféré pour otage l’assurance vie, en vue de se prévenir de la crise prochaine. En fin de compte, tout se résume à un bail-in, autrement dit la probabilité pour une structure financière d’enclencher le recouvrement de ses pertes en faisant usage de l’épargne de ses usagers. Rappelons, en passant, que cette éventualité légale est le résultat d’un accord Européen de juin 2015.

Couvrir les banques et les assureurs en dépit de leurs propres bavures.

Retour cependant sur nos épargnants. En France, l’assurance-vie fait 1 milliards 500 millions d’Euro. 1 500 000 000 €. C’est sûrement plus parlant, écrit comme ça. Et ce montant est partagé sur 15 millions de contrats. Quand il y a crise ou même un assaut, si tous les épargnants demandent leur argent, ceux à quoi ils ont effectivement droit, le fait que les bons du trésor appliqués aux assurances-vie soient à leur plus bas historique peut faire risquer une perte de 1 000 milliards d’Euros raccordé aux établissements financiers. Donc pas utile de vous faire un dessin sur le reste des événements. A côté de la crise des surprimes, c’était de la rigolade. Alors le risque systémique est vraiment bien engagé.

Donc, le gouvernement a pris acte de la chose, et, comme les établissements financiers ne veulent pas entendre raison en diminuant leurs rémunérations, de manière à réduire le niveau de risque, Michel Sapin et ses collaborateurs ont donc libérer plus de pourvoir au HCSF pour que ce dernier ordonne de nouvelles lois aux dits établissements financiers, assurances et banques.

Néanmoins comme d’habitude, ce sont les épargnants qui vont porter un toast une fois de plus. Et de préférence deux fois qu’une. Ce sont les rémunérations qui vont gravement diminuer dans un premier temps. Et le HCSF s’en complimente à l’avance. Cependant dans la pratique, le problème est que les épargnants risquent de ne plus obtenir grand-chose. En réalité, entre les frais divers et variés auxquels les compagnies d’assurances et les établissements bancaires savent nous imposer, la faibla rémunération sera quasiment entièrement absorbée. Justes certains établissements, tels que les établissements bancaires onlines vont pouvoir encore se vanter de proposer à leurs clients une bonne marge sur leurs contrats, bien sûr bas, néanmoins toutefois existante. Et ceci pour une unique cause. Sur leurs contrats d’assurances-vie, ils ne prélèvent pas de frais.

Sanctionner les épargnants pour les bavures de leurs assureurs.

Cependant, une autre conséquence se fait sentir, le HCSF aura la capacité de choisir de geler retraits et les rachats de contrat d’assurances-vie s’il pense que les fluctuations sur le marché obligataire sont trop énormes. Evidemment, cette objection de retourner aux épargnants leurs fonds va être limitée à trois fois 2 mois probablement renouvelable. L’objectif de la manœuvre étant de pas favoriser l’alerte bancaire globale. Cependant dans les faits, ce sont encore les banques qui sont couvertes et les épargnants qui se font dépouiller de leurs économies… Pour préserver l’Economie…

On aurait voulu qu’un gouvernement de gauche dont l’ennemi nommé était la finance (ou en tout cas dans l’historique discours du Bourget) qu’il sanctionne premièrement les responsables de cette lourde erreur professionnelle, qui engage de graves conséquences sur le système économique mondial. Car les fabricants de ces produits qui sont maintenant dangereux ne pouvaient pas ne pas savoir ce qu’ils faisaient. Mais non. Contrairement, ces derniers vont toujours pouvoir continuer de créer de nouveaux procédés pour se rendre riche d’argent complètement digitale au préjudice des épargnants qui perdent réellement leurs économies. Le néo-libéralisme a encore remporté, avec les compliments des marchés financiers et le consentement total du gouvernement Français. Une fois encore, pour faire court, nos délégués ont acté la célèbre pensée capitaliste : privatiser les bénéfices, et mutualiser les déficits.

Pour ne pas courir le risque du krach obligataire, il va falloir certainement garder les taux très bas durant deux décennies, histoire d’épurer tous les contrats d’assurances-vie actifs. Cependant si les taux demeurent à de bas records jamais connus sur deux décennies, ne misez pas sur la croissance pour faire cuire la patate. En d’autres termes, pour ce qui est de votre épargne, ça sent le Roussi.as

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